La voie de la libération, de la véritable liberté
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Lorsque l'impiété règne dans une famille, les femmes se corrompent, et de leur dégradation naît une progéniture indésirable.

Une population saine est le principe fondamental de la paix, de la prospérité et du progrès spirituel dans la société des êtres humains.

Les principes moraux de l'organisation des classes sociales furent conçus de manière à diriger la société tout entière vers le progrès spirituel en y assurant le maintien de la vertu. La pureté d'une population dépend de la chasteté et de la fidélité des femmes. Or, de même qu'un enfant se laisse facilement abuser, une femme à tendance à se laisser corrompre. Pour cette raison, tous deux ont besoin de la protection des aînés de la famille. Aussi, si la chasteté et la dévotion des femmes sont sauvegardées grâce à divers actes de piété et au respect des traditions familiales, elles ne se laisseront pas entraîner dans l'adultère et engendreront une descendance vertueuse, capable de participer à l'organisation naturelle des classes sociales et divisions spirituelles.

Maintenant, que ce système social ne soit pas respecté, et le commerce assidu entre hommes et femmes conduit à l'adultère, avec le risque d'engendrer une population indésirable. Par la faute des hommes irresponsables, des enfants souillés, non désirés envahissent la société, d'où viennent ensuite guerres et épidémies. L'accroissement du nombre de ces indésirables engendre pour la famille et pour ceux qui en ont détruit les traditions, une vie d'enfer. Les ancêtres sont oubliés, on cesse de leur offrir les oblations d'eau et de nourriture.

Les traditions védiques, des Védas, les saintes écritures originelles, concernant la poursuite des bienfaits matériels veulent que l'on offre régulièrement des oblations d'eau et de nourriture aux ancêtres de la famille.

On offre d'abord cette nourriture à Visnu, puis on en présente aux ancêtres les restes sanctifiés. En effet, les aliments d'abord offerts à Visnu ont le pouvoir de délivrer un être humain des conséquences de tous ses actes coupables. Il se peut que nos ancêtres souffrent encore des conséquences de leurs péchés, qu'ils ne puissent même pas obtenir un corps physique et soient obligés de demeurer dans leur corps éthéré, à l'état d'esprit. Leur offrir de la nourriture sanctifiée, c'est leur permettre d'échapper aux conditions misérables où ils se trouvent. Ce service est une tradition familiale, et tous ceux qui ne se vouent pas au service direct de Dieu, sont tenus d'exécuter ces rites.

L'être saint, dévot de Dieu, n'a pas ce devoir, car il lui est donné par la seule grâce de ses actes dévotionnels envers le Seigneur Krishna, de libérer des milliers d'ancêtres.

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