La vie humaine est destinée à parvenir à la réalisation spirituelle.

Elle est faite pour que nous apprenions à aimer Dieu, à Lui obéir, à faire sa volonté, à renouer le lien qui nous unit à Lui, à raviver notre conscience spirituelle, à unir nos désirs et nos intérêts aux siens, à marcher à ses côtés, à nous abandonner à Lui, et à Le servir avec amour et dévotion. Le but ultime de l’existence, c’est d’aller retrouver Dieu dans son royaume absolu.

Dieu donne à celui qui n’a pas, et à celui qui a un mauvais esprit, Il reprend tout.

La vraie richesse n’est pas matérielle, mais spirituelle, et cette dernière ne disparaît jamais. En vérité, ce n’est pas l’intérêt du corps qu’il faut rechercher, mais c’est celui de l’âme que chacun de nous est.

La pauvreté revêt, en vérité, deux aspects. Elle a deux origines et deux finalités.

Le premier aspect résulte des actes coupables commis dans sa vie antérieure. En fonction de l’ampleur de ses actes coupables, l’être spirituelle se réincarnera au sein d’une famille pauvre, et quoi qu’il fasse, il le restera tout en subissant les effets de la souffrance. Le but de cet état est d’amener l’être incarné à changer de comportement, à se détacher du matérialisme, à devenir vertueux et à l’amener à se tourner vers Dieu, en vue de son accession à la libération de la matière dans lequel il est retenu prisonnier.

Le deuxième aspect de la pauvreté tient à la miséricorde de Dieu à l’égard d’un être qui navigue entre le matérialisme et la spiritualité. Le Seigneur Suprême veut ainsi montrer sa faveur spéciale à son dévot, et le prive de tous les biens matériels qu’il affectionne. Il place ainsi de force l’être vertueux dans une situation matérielle qui ne lui laisse d’autre choix que de se tourner vers Lui, afin qu’il développe la spiritualité, épure son essence spirituelle, atteigne la réalisation spirituelle, la conscience de Dieu, s’abandonne à Lui, le serve avec amour et dévotion, et quitte ce monde de souffrance pour son royaume éternel.