Plus nous faisons preuve de méchanceté, plus nous exprimons par la pensée, la parole et les actes la haine, le racisme, l’indifférence et la froideur de cœur à l’égard de ceux qui sont différents de nous, plus la masse de nos actes malfaisants augmente du fait de l’obscurcissement de notre mental, et plus nous serons amenés à souffrir dans notre vie présente, mais surtout, dans notre vie future.
Voilà pourquoi les gens disent parfois, « pourquoi cette répétition de malheurs, ou qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour souffrir autant ? »
Au fil des innombrables existences traversées, les êtres spirituels incarnés ont accumulé par leurs pensées, paroles et actions, une masse importante de préjudices, d’actes coupables ou péchés qui les obligent, et subissent aujourd’hui les malheurs et souffrances qui en résultent. Aussi, c’est par douleur ou souffrance subie et ressentie, que l’on diminue et efface nos fautes.
L’être humain est en ce monde en contact permanent avec l’énergie matérielle, et doit à ce titre endurer le cycle répétitif de la naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort.
S’il existe un grand nombre d’hôpitaux et de cliniques où l’on peut parfaitement soigner et guérir les maladies matérielles du corps, par contre il n’existe pas un seul centre hospitalier qui guérisse la maladie matérielle de l’âme spirituelle, que chacun de nous est réellement. Le véritable siège de la maladie, c’est le cœur.
En nous engageant dans le service du Seigneur, nous nous libérons de tout karma, bon ou mauvais. Nous comprenons enfin que toutes nos souffrances ne sont dues qu’à notre karma antérieur. Nous savons bien que la condition du corps comme celle de l’âme dépend de Krishna.
En réalité, le dévot ou la dévote prend soin de son corps par devoir, afin de pouvoir mieux servir le Seigneur. Quel que soit sa situation, le dévot ou la dévote garde une vision spirituelle et n’utilise son corps qu’à des fins spirituelles. C’est cela la vraie médecine, la médecine qui met fin à toutes les maladies.
Chaque acte engendre de lui-même un effet, ainsi se renforce la chaîne matérielle qui retient toujours davantage son auteur prisonnier de la matière, et à souffrir en conséquence. Cette chaîne d’actions et des conséquences qui en résultent ne peut être brisée qu’au moment où l’on se met au service de Dieu et que l’on agisse pour Lui.
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