Ceux qui commettent des actes de cruautés deviennent des animaux avides de chair sanglante comme les chats et les félins.
Ceux qui mangent des aliments prohibés deviennent des vers, des voleurs, des êtres se dévorants l’un l’autre.
Ceux qui courtisent les femmes de la basse classe sociale deviennent des fantômes.
Celui qui a eu des rapports avec des hommes dégradés, qui a connu la femme d’un autre, ou qui a volé quelque chose, mais non de l’or à un sage érudit, deviendra un esprit, un fantôme puissant.
Si un homme a dérobé par cupidité des pierres précieuses, des perles, du corail, ou des bijoux de diverses sortes, il renaît parmi les orfèvres, ou dans le corps de l’oiseau appelé « hémakâra ».
Les matérialistes qui demeurent attachés à leurs positions privilégiées jusqu’à la mort et qui ne souhaitent jamais quitter, même en rêve, les charmes du foyer, restent prisonniers de telles chimères. Ils ne peuvent s’empêcher d’élaborer mille projets en vue de rendre leur existence plus confortable encore, mais voilà que survient soudain la mort, cruelle et impitoyable. Qu’il le veuille ou non, ils seront obligés d’abandonner leur corps pour en revêtir un autre, qu’ils seront contraints d’accepter. Selon les actes qu’ils auront accomplis dans leur présente vie, ils se verront forcés de prendre un corps parmi les 8 400 000 espèces vivantes.
Envier, faire preuve de jalousie envers Krishna, Dieu, la Personne Suprême, et la conséquence d’un tel acte est la renaissance sans fin parmi les espèces démoniaques et les familles athées. Le pur savoir inhérent à chaque être demeure perpétuellement voilé par l’illusion pour de tels mécréants, qui ne pourront que graduellement régresser jusqu’aux réduits les plus obscurs de la création.
Pourquoi Dieu permet-Il la souffrance ?
En vérité, Dieu ne veut pas qu’on souffre, mais du fait de notre individualisme, de notre désir effréné de développer le plaisir des sens, de notre souhait d’œuvrer constamment dans le matérialisme, d’augmenter nos biens matériels et asseoir notre pouvoir, de notre vœu d’ignorer sciemment que nos pensées, paroles et actes engendrent des effets qui provoquent à leur tour des conséquences négatives qui, à terme, peuvent faire souffrir autrui, et de notre irrespect et non application des préceptes et commandements divins, la souffrance est utile et nécessaire, car elle nous permet de retrouver la raison, de ne plus agir en irresponsable et de modifier notre comportement en appliquant les prescriptions scripturaires issues des Védas, les saintes écritures originelles.