Pareillement nous devrons, pour certaines de nos fautes souffrir dans le futur, de même que pour d’autres encore, « parvenues à maturité », nous souffrons aujourd’hui.
Voici donc que se succèdent fautes et souffrances, plongeant vie après vie l’âme incarnée et conditionnée par l’énergie matérielle et l’énergie d’illusion, dans la douleur. Elle subit dans sa vie actuelle les conséquences des actes commis dans sa vie précédente, et se prépare, par ses actes présents, de nouvelles souffrances dans le futur.
Les fautes « mures » ou « abouties », peuvent avoir pour fruit une maladie chronique, des démêlés avec la justice, une basse naissance, une éducation insuffisante ou une médiocre apparence physique.
Nos actes passés nous accablent aujourd’hui, et nos actes actuels nous préparent des souffrances futures. Mais cette chaîne peut être brisée d’un seul coup pour celui qui adopte la conscience de Dieu, et qui le sert avec amour et dévotion. Cela signifie que le service de dévotion offert à Dieu est capable de réduire à néant toutes les souillures.
Dieu dit d’ailleurs à cet effet : « Le service de dévotion offert à Ma Personne agit tel un brasier brûlant, capable à l’infini de réduire en cendres tout ce que l’on y jette ».
Tout ce que nous faisons de bien, nous le récolterons en bienfaits, et tout ce que nous faisons de mal, nous le récolterons aussi, mais exactement de la même nature, dans notre vie suivante sous forme de souffrances similaires à celles que nous avons déployées ou fait subir à une ou plusieurs victimes.
Tu ne tueras pas, tel est l’ordre que nous avons reçu de Dieu.
Par cet ordre, Dieu nous demande de ne faire de mal à aucun être vivant : tous les êtres humains sans exception, tous les animaux terrestres et aquatiques, et tous les végétaux dans leur diversité.
En vérité, tous les corps humains sans exception, toutes les formes corporelles animales et végétales, renferment une âme spirituelle, qui vivifie et anime le corps dans lequel elle se trouve. Chacun de nous est une âme spirituelle, et ce n’est pas l’intérêt du corps qu’il faut rechercher, mais c’est celui de l’âme, car si le corps est périssable, l’âme est, elle, éternelle, immortelle. Il n’y a aucune raison, aucune justification à ôter la vie à qui que ce soit.