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Calmement, sans rien dire, un ange s’est approché de moi et ma prise l’entité que je tenais et
est parti avec elle en direction d’une zone où je dois avouer, ne pas avoir accès. L’assistante
céleste est revenue quelques instants plus tard avec une autre entité et me l’a tendue.
OUI, c’est bien celle-là, ai-je répondu, la prenant dans mes bras tant en prenant congés des
ETRES célestes.
Je venais inconsciemment de commettre une énorme erreur. En fait mes pensées et intentions
demeuraient axées et dirigées vers ma fille cadette. Je n’avais pas encore compris que ma
conduite obligeait les anges à interrompre la grossesse de ma fille cadette, car l’entité que
m’avait présenté en premier lieu les anges et que j’avais récusé, devait s’incarner dans le bébé
que devait avoir ma fille aînée.
J’avais tout bouleversé, interrompant l’action engagée. Je venais sans le savoir de mettre un
terme à la naissance du bébé que ma fille cadette portait.
Deux jours après cette rencontre avec les anges, mon gendre m’a appelé un matin très tôt, me
disant qu’il avait été obligé d’amener ma fille à l’hôpital, cette dernière ne sentait plus bouger
son bébé dans son ventre. Après examen du médecin, ce dernier confirma le décès du bébé.
L’inquiétude de ma fille était malheureusement justifiée. Une autopsie a été pratiquée, afin de
déterminer les causes exactes du décès du bébé. Le médecin légiste ne décela rien d’anormal
et a fait savoir à ma fille qu’il ne comprenait pas pourquoi le bébé avait cessé de vivre.
Mais moi, je savais et je regrettais profondément la décision que j’avais prise. Je venais de
faire mal, non seulement à ma fille cadette qui venait de perdre son bébé, mais aussi à l’entité
spirituelle à qui j’ai refusé le droit de s’incarner, lui ôtant toute chance d’évolution. Je n’étais
pas fier de moi.
J’ai calmé et remonté le moral de ma fille cadette en lui donnant pour assurance qu’elle aura
bientôt un autre bébé et que cette fois elle le gardera. Je n’ai pas de chance de papa, ajoute ma
fille, je n’aurai jamais de bébé.
Si tu en auras un bientôt, ai-je répondu, aie confiance en moi, tu seras dans peu de temps
maman.
J’avais maintenant plus d’assurance et interprétais plus sûrement le message que me
transmettaient les anges. Je m’affirmais et assumais désormais ma position d’entité spirituelle
et en avais maintenant une réelle conscience. Tout ce que m’ont montré et enseigné les entités
célestes se sont avérés exactes à tel point que désormais le doute avait disparu de mon esprit.
Mon ETRE réel prenait lentement mais sûrement la place qui est la sienne sur le plan
matériel, le corps étant dorénavant relégué au second plan, jouait pour se faire son rôle
unique, celui de « véhicule ».
J’ai avoué à ma fille cadette être à l’origine de sa fausse couche et lui ai demandé pardon lui
expliquant les circonstances qui m’y ont mené. Je lui ai dit de ne pas être triste que sont futur
bébé était déjà programmé dans l’univers spirituel.
Effectivement, sept mois plus tard, elle m’a téléphoné pour m’annoncer tout heureuse qu’elle
était à nouveau enceinte mais craignait tout de même de le perdre. Je lui ai donné l’assurance
qu’il n’en sera rien et que cette fois sera la bonne, qu’elle sera réellement maman.
J’ai une dernière fois rencontré les assistantes célestes à proximité immédiate de la zone
réservée aux anges. Je me trouvais en quelque sorte dans une salle d’attente. Etant encore une
entité spirituelle incarnée, je comprenais aisément les raisons pour lesquels il ne m’était pas
possible de suivre les entités célestes dans l’espace où elles se rendaient. Je dois avouer que
j’aurais aimé m’y rendre afin d’en savoir plus. Un ange en est sorti, tenant dans ses bras
l’entité spirituelle dont l’incarnation prochaine était programmée. La prenant à mon tour dans
mes bras je m’en allais prenant congé des anges qui m’avaient permis de bénéficier, de vivre,
et de pénétrer les données mystérieuses relatives à l’incarnation.
Cette fois je savais que ma fille aînée était le choix retenu par les entités célestes. Je vous fais
grâce de sa joie à l’idée qu’elle serait enfin mère. Je fais parti de ces rares entités spirituelles