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Mais alors me suis-je dit, comment cet événement, cette rencontre, ce contact, va-t-il se
traduire dans l’univers matériel et sur terre en particulier.
Mes deux filles, l’aînée et la cadette étaient toutes deux désespérées de ne pas pouvoir avoir
d’enfants. Elles avaient apparemment tout essayé sans succès. Combien de fois m’ont-elles
fait savoir qu’elles en étaient tristes.
D’autres filles ont la chance d’avoir des enfants et pas nous, me disaient-elles. Elles en étaient
vraiment très malheureuses. Et s’il y avait une relation entre cette rencontre avec les anges et
mes deux filles me dis-je.
Je faisais alors parti de ces rares élus ou initiés, choisi pour pénétrer ce mystère, le vivre non
seulement en témoin, mais aussi afin d’en être acteur. Il me fallait tirer de cette rencontre sa
quintessence. J’avais pris conscience de ce rare privilège et ne devais surtout pas en tirer
gloire ou une certaine satisfaction, car ce contact était en définitif à mettre sur le compte de
l’enseignement que me transmettaient mon PERE, le seul et vrai DIEU. Je devais dès lors
léguer ce savoir aux hommes, afin qu’ils aient enfin une idée précise de la réalité.
Ma démarche intellectuelle était encore empreinte d’hésitation mais devaient toutefois
s’affirmer au cours des événements et devenir plus clair au fur et à mesure de mes rencontres
avec les ETRES célestes.
Peut-être me suis-je dit, que l’enfant que m’ont donné les anges était tout simplement une
entité spirituelle choisie et prête à s’incarner. Les entités célestes me faisaient tout simplement
vivre l’événement en m’intégrant dans le processus. Elles me transmettaient ainsi un
enseignement encore inconnu des hommes et dont ils en ignorent la portée.
Autrement dit, en prenant cette entité spirituelle dans mes bras, j’effectuais avec l’aide des
assistantes célestes, actrices réelles de l’opération, ce transfert. L’une de mes filles était de ce
fait la mère choisie.
Trois ou quatre mois plus tard, après ce premier contact avec les anges, je devais avoir
confirmation de ce que j’imaginais. Ma fille cadette, tout heureuse, me fit savoir qu’elle était
enfin enceinte. J’avais vite fait la relation et venais non seulement de comprendre mais aussi
et surtout d’avoir la preuve que l’entité que m’avais présenté les anges et que j’avais prise
dans mes bras, était tout simplement celle qui s’incarnerait dans le futur bébé de ma fille.
J’étais heureux à la fois pour ma fille et pour moi, car je vivais là, quelque chose
d’extraordinaire. Dès lors je prenais conscience du rare privilège que DIEU accorde à une
entité incarnée comme moi. Je faisais maintenant parti de ces élus, de ces initiés choisis par le
PERE, pour recevoir un enseignement céleste, avec pour devoir impérial de le transmettre à
mon tour aux hommes afin de les aider à sortir de l’état d’ignorance dans lequel ils baignent et
qu’ils sachent enfin la vérité.
J’ai rencontré à nouveau et à trois reprises les entités célestes. Ces assistantes célestes de
DIEU, qui à chaque fois m’ont en quelque sorte associé à la future incarnation de l’ETRE qui
m’était présenté et pour chacune de ces rencontres, une notion nouvelle m’était inculqué.
Mais lors de ma deuxième rencontre avec elles, j’ai par ignorance, interrompu le processus
normal d’incarnation de l’entité spirituelle que les anges avaient placé dans le fœtus que
portait ma fille. Bien évidemment ce corps en cours de création en était maintenant au
cinquième mois. Je devais le comprendre bien plus tard.
Dans l’univers céleste toutes les entités qui s’y trouvent, qui y vivent sont empreintes
d’amour, de droiture et bien sûr, font preuves d’un sens aigu de la justice. J’ai par ignorance
mis un terme au processus équitable de répartition des naissances que les anges avaient mis en
place. Alors que les entités célestes me présentaient l’ETRE spirituel qui devait très
rapidement s’incarner sur terre et dont cette fois c’est ma fille aînée qui avait été choisie
comme mère, j’ai eu une réaction insensée.
Vous vous êtes trompés, ai-je dit, ce n’est pas celle-là, il m’en faut une autre.