La science spirituelle pure
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Tout est sous la direction de d'Éternel, la personne Suprême.

Il est l’Âme Suprême ou Esprit Saint, sis dans le cœur de chacun, et il détruit tous les obstacles qui entravent la marche de son serviteur ou de sa servante vers la réalisation spirituelle. Le seul fait d’entendre et de chanter les gloires du Seigneur suffit à libérer l’homme de ses angoisses. Ne mettre ses sens qu’au service de d'Éternel, la personne Suprême, voilà la perfection de l’existence.

LA SCIENCE SPIRITUELLE PURE, SCIENCE DE DIEU OU SCIENCE DE LA CONSCIENCE DE DIEU.

Depuis les temps immémoriaux, cet enseignement fut donné au souverain de chacune des planètes de l'univers. Cette science est particulièrement destinée à protéger les peuples du monde, et les dirigeants de chaque pays ont le devoir de l'étudier, d'en saisir la signification profonde, s'ils veulent parfaitement gouverner l'État et sauver leurs concitoyens de la concupiscence qui les enchaîne à la matière. La mission première de l'homme est de cultiver la connaissance spirituelle, de retrouver sa relation éternelle avec Dieu, la Personne Suprême. Sur toutes les planètes et dans chaque nation, il incombe donc aux dirigeants de faire partager ce savoir, cette science de la conscience de Krishna, à leurs concitoyens, en leur offrant éducation et culture ainsi qu'en leur apprenant la dévotion, afin qu'ils aient tous l'occasion de mener une existence positive et de tirer le meilleur parti de leur forme humaine.

Lorsque survient la nuit de Brahma, les trois mondes disparaissent du fait de la dévastation partielle.

Le Soleil et la Lune perdent alors leur éclat, comme au cours d'une nuit profonde. Il faut ici comprendre que le Soleil et la Lune cessent de répandre leur lumière de par les trois mondes, mais sans être pour autant détruits. Ils continuent de briller dans la partie supérieure de l'univers, au-delà des trois mondes. Mais toute la partie de l'univers sujette à la dissolution demeure, elle, dans les ténèbres; l'eau et l'obscurité sont partout, et le vent souffle inlassablement.

Au début de la dévastation, (Déluge) toutes les mers quittent leur lit, et des tempêtes de vent se lèvent avec violence. Les vagues des océans sont alors mises en furie, et, en un rien de temps, les trois mondes se retrouvent sous les eaux.

Les Écritures expliquent que les flammes ardentes émanant de la bouche de Sankarsana (Dieu) font rage pendant cent années des êtres célestes, ou trente-six mille années humaines. Puis, pendant trente-six mille ans encore, des torrents de pluie accompagnés de vents violents et de vagues rugissantes balaient les trois mondes, et mers et océans quittent leur lit. Ces cataclysmes d'une durée de soixante-

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