La science spirituelle pure
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dans les abattoirs. Mais parce que les démoniaques, ou les faux érudits des Vedas, insistaient si fortement sur cet aspect des sacrifices d’animaux, Bouddha ne put que feindre de renier l’autorité des textes sacrés. Il n’agit de la sorte qu’afin d’arracher les hommes à ce vice de tuer les animaux, et aussi pour protéger les pauvres bêtes du massacre que leur réservaient leurs « aînés », si désireux en paroles de fraternité, de paix, de justice et d’égalité universelles. Où est donc la justice lorsqu’on permet que soient tuées d’innocentes bêtes ?

Bouddha voulut donc mettre un terme définitif à toute cette boucherie, et son culte de la non-violence fut propagé dans ce but, non seulement en Inde, mais aussi loin hors du continent.

D’un point de vue technique, on dira que la philosophie de Bouddha est une forme d’athéisme, car elle ne reconnaît pas le Seigneur Suprême et renie l’autorité des Vedas, les saintes écritures originelles. Mais il ne s’agit là que d’une manœuvre de camouflage de la part du Seigneur. Bouddha, en tant que manifestation divine, s’identifie à l’auteur originel du savoir védique : il ne peut donc le rejeter. S’il feignit de le faire, c’est que les êtres démoniaques qui jalousent sans cesse les dévots du Seigneur, tentaient de justifier l’abattage de la vache, ou des animaux en général, à partir des textes védiques (comme le font d’ailleurs encore certains prêtres « à la mode »). C’est uniquement pour cette raison que Bouddha eut à rejeter en bloc l’autorité des écritures védiques. Son entreprise relève de la pure tactique, et il faut comprendre que s’il en avait été autrement, on ne l’aurait pas reconnu pour l’Avatar annoncé dans les écritures elles-mêmes.

Le poète Jayadeva, le maître érudit, ne l’aurait pas non plus révéré dans ses hymnes sublimes. Bouddha reprit l’enseignement des principes de base des Vedas, mais selon les exigences du temps (comme le fera aussi plus tard Acarya Sankara), afin justement de rétablir l’autorité des Vedas. Tous deux, l’Avatar Bouddha et le sage Sankaracarya, défrichèrent à nouveau la voie du théisme, et les maîtres érudits qui vinrent par la suite, plus spécialement Sri Chaitanya Mahaprabhu, qui n’était autre que le Seigneur, guidèrent les hommes sur cette voie, les amenant à réaliser Dieu et à retourner vers Lui.

Le Srimad bhagavatam, paroles de sagesse, la sagesse de Dieu, la science spirituelle pure, fut compilé tout juste avant le début du kali-yuga, l’âge de fer, l’âge actuel, voici près de 5 000 ans, et Bouddha apparut voici environ 2 600 ans. Le Srimad-Bhagavatam avait donc prédit sa venue. Telle est la valeur de cet écrit de lumière, qui contient par ailleurs nombre d’autres prophéties, que l’on voit toutes se réaliser les unes après les autres. Ce point contribue à établir le caractère absolu du Srimad-Bhagavatam, où n’apparaît nulle trace d’erreur, d’illusion, de tromperie ou d’imperfection, c’est-à-dire des quatre faiblesses propres à tout être conditionné par la matière. Les âmes libérées se tiennent au-delà de ces imperfections, et c’est ainsi qu’elles peuvent voir et prédire des événements futurs, même très éloignés.

 

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