demeure toujours une personne. Resplendissant comme le soleil, Il transcende ce monde de ténèbres.
Parce que constamment absorbé dans le service de dévotion, celui qui se souvient toujours de Moi, sans écart, M’atteint sans peine. Quand ils M’ont atteint, les spiritualistes imbus de dévotion, ces nobles âmes, s’étant ainsi élevés à la plus haute perfection, jamais plus ne reviennent en ce monde transitoire (l’univers matériel), où règne la souffrance.
Ce n’est que par le service de dévotion, et seulement ainsi, que l’on peut Me connaître tel que Je suis. Et l’être qui, par une telle dévotion devient pleinement conscient de Ma Personne, peut alors entrer dans Mon royaume absolu.
Mes purs dévots sont charmés à la vue de Mes diverses formes, par l’éclat de Mon visage, et la grâce indicible de Mon corps. Mon rire, Mes divertissements ainsi que Mon regard les fascinent tant, que sans cesse ils absorbent en Moi leurs pensées, et leur vie, ils Me l’abandonnent. Parce qu’ils n’ont aspiré à aucune forme de libération ou de jouissance matérielle, Je les prends auprès de Moi, parmi Mes compagnons éternels, en Mon royaume absolu.
Le Seigneur enseigne :
Après avoir quitté son corps, le saint serviteur (la sainte servante) ne reçoit plus de corps matériel, mais retourne dans le royaume de Dieu où il reçoit un corps spirituel semblable à celui des compagnons éternels du Seigneur dont il suivait l’exemple.
Quand le saint purifié (la sainte purifiée) se trouve prêt, survient ce que l’on nomme communément la mort, mais qui n’est en définitive qu’un changement subit de corps. Pour le sage pur, ce changement se compare à l’éclair, qui s’accompagne simultanément d’une vive lumière. Par la volonté suprême, il développe un corps spirituel à l’instant même où il quitte le corps matériel.
Notons cependant, que même avant la mort, le sage pur est libéré de toute attache matérielle, et qu’il possède, en raison de son contact permanent avec le Seigneur, un corps entièrement spiritualisé.
Les impersonnalistes (ceux qui ne croient qu’en l’aspect spirituel impersonnel de Dieu, c’est-à-dire sans forme), parce qu’ils rejettent tout contact avec le Seigneur, n’obtiennent pas, eux, de corps spirituel propre à l’action spirituelle, mais demeurent de simples étincelles spirituelles, fondues dans l’éblouissante radiance qui émane du corps spirituel du Seigneur Suprême.
L’âme pure, dénuée de crainte, traverse chacune des couches du cosmos matériel pour finalement atteindre l’atmosphère absolue où tout participe d’une seule et même identité spirituelle, le monde spirituel. De là, elle accède à l’une des planètes spirituelles, où elle revêt une forme en tous points identique à celle du Seigneur, et où elle s’engage dans son service d’amour absolu.