La science spirituelle pure
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spirituel authentique serviteur de Dieu, par la grâce de Krishna, ils reçoivent alors la semence du service de dévotion. Celui qui la plante en son cœur et l’arrose par la pratique de l’écoute et du chant des gloires de Krishna, Dieu, la Personne Suprême, la verra croître jusqu’à devenir une plante majestueuse, porteuse de fruits et de fleurs dont il peut profiter même en ce monde. C’est ce que l’on appelle le niveau de « plénitude » ou « de joie profonde ».

Lorsque l’être individuel distinct de Dieu est conditionné par des contingences matérielles, on le qualifie de matérialiste, et lorsqu’il se libère de toute contingence, lorsqu’il devient pleinement conscient de Dieu, absorbé dans le service de dévotion, on le dit libéré. Mais à moins d’avoir la fortune de rencontrer un maître spirituel authentique par la grâce du Seigneur, il est impossible de se libérer du cycle des morts et des renaissances au sein des différentes espèces vivantes et sur les différentes planètes de l’univers.

Logos 304

Tous les êtres vivants, humains, animaux et végétaux sont à l’origine issus de la même source Divine, Dieu.

Voilà pourquoi nous devons apprendre à voir tous les êtres qui nous entourent comme autant d’étincelles spirituelles ou âmes spirituelles, des parties infimes du Seigneur Suprême, incarnées dans des corps différents. Le saint doit offrir ses respects à tout être uni au Seigneur par une relation personnelle. Parce qu’à l’origine tous les êtres ont une relation avec le Seigneur, en tant que fragments de sa Personne, nous devons nous efforcer de les voir tous d’un œil égal, sur le plan spirituel.

En vérité, l’érudit voit d’un même œil le docte sage et le paria, aussi bien que le porc, le chien, la vache ou le brin d’herbe. Ses yeux ne s’arrêtent pas au corps, qui n’est qu’une enveloppe externe ; il ne voit pas le vêtement du sage, celui de la vache, du porc ou du brin d’herbe, il perçoit directement l’âme spirituelle, qui fait partie intégrante du Seigneur Suprême. Il existe des différences corporelles entre les diverses variétés d’êtres vivants, mais le saint ne doit pas faire de distinction entre les êtres sur cette base ; il doit acquérir la vision de ce que l’âme individuelle et l’Âme Suprême se trouvent toutes deux également présentes en chaque corps et dans toutes les espèces. Voilà pourquoi nous devons nous aimer les uns les autres, faire preuve d’amitié envers tous, et comprendre que nous n’avons aucun ennemi.

Dieu dit : « A travers le feu brûlant de la mort, Je suscite une peur redoutable en quiconque établit la moindre distinction entre lui-même et les autres êtres du fait de différences externes (corporelles ou de couleur de peau) ».

 

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