L’Âme Suprême, ou Dieu, la Personne Suprême, est source de lumière dans tous les objets brillants, tels que le soleil, la lune, les étoiles, etc. Le monde spirituel, éclairé par la radiance du Seigneur Suprême, n’a nul besoin du soleil ou de la lune. Dans l’univers matériel, cependant, cette radiance, la lumière spirituelle irradiée du Seigneur, est voilé par la nature matérielle, ou les éléments matériels ; diverses sources lumineuses, telles le soleil, la lune, l’énergie électrique… y sont donc nécessaires.
Le savoir du Seigneur est purement spirituel. Celui qui désire ardemment atteindre le monde spirituel reçoit du Seigneur, présent dans le cœur de chacun, la connaissance nécessaire pour y parvenir. Quiconque aspire vraiment à la libération doit s’abandonner à Dieu, la Personne Suprême. Seul celui qui connaît Dieu peut mettre un terme au cycle sans fin de la naissance et de la mort. Le Seigneur est présent en tant que Maître Suprême dans le cœur de tous les êtres. Il a des jambes et des bras, partout déployés, ce qui ne s’applique évidemment pas à l’âme infinitésimale. Il faut donc reconnaître là l’existence de deux connaissant du champ d’action, distincts l’un de l’autre : l’âme infinitésimale et l’Âme Suprême.
Logos 280
La nature originelle de l’être vivant (Nous) est d’être l’éternel serviteur de Dieu, car il est l’énergie marginale et une émanation du Seigneur, à la fois identique et distincte de Lui.
L’énergie de l’Eternel Suprême se transforme naturellement en trois catégories : l’énergie spirituelle, l’énergie constituée par les êtres vivants (Les âmes incarnées) et l’énergie d’illusion…
Plongé dans l’oubli de Dieu, l’être vivant s’est laissé séduire par son énergie externe depuis des temps immémoriaux. Voilà pourquoi mâyâ, l’énergie d’illusion, qui s’apparente à Satan, lui fait subir toutes sortes de souffrances en ce monde matériel. Évoluant au sein de la nature matérielle, l’être accède tantôt aux planètes supérieures, paradisiaques, où il bénéficie d’une vie prospère, tantôt est plongé dans des conditions d’existence infernales, en enfer. Sa condition est parfaitement similaire à celle du criminel que le roi punit en le plongeant, puis en le ressortant de l’eau.
Si l’âme incarnée et conditionnée devient consciente de Dieu, par la miséricorde de personnes saintes, les serviteurs du Divin et maîtres spirituels, qui se donnent pour mission d’enseigner les injonctions scripturaires et de lui venir en aide, elle s’échappe des griffes de mâyâ, qui relâche alors son étreinte. Par ses propres efforts, l’âme conditionnée ne peut pas raviver sa conscience de Dieu. Mais dans sa grâce indicible, le Seigneur Krishna a rédigé les écrits védiques, les saintes écritures originelles appelées « Le véritable évangile ».