auquel lui n’a pas accès ; il vit dans la peur lorsqu’il s’attend à subir la vengeance d’un ennemi, et devient déprimé s’il ne peut s’acquitter d’une tâche avec succès.
Mais l’être saint vertueux, lui, transcende toutes ces agitations, et il est de ce fait très cher à Dieu.
Logos 274
la morale est le principe de base de toute purification. On ne peut se purifier à moins de savoir ce qui est moral et ce qui ne l’est pas.
Par malheur, tout en ce monde matériel s’avère plus ou moins immoral. Or, il n’en faut pas moins distinguer le bien du mal. D’où les principes régulateurs. En y adhérant, nous pouvons accéder au plan spirituel et transcender l’influence des trois attributs de la matière. La passion est la force qui nous lie à cet univers matériel. La nature nous garde prisonniers de l’univers matériel grâce aux chaines de la vie sexuelle. Ainsi se définit la passion.
L’Eternel Suprême dit : « C’est la concupiscence seule, qui née au contact de la passion, puis changée en colère, constitue l’ennemi dévastateur du monde et source de péché. »
La Passion englobe les désirs lascifs qui, non comblés, nous incitent à la colère. Tout ceci nous garde prisonnier de l’univers matériel. Aussitôt que s’établit fermement dans le cœur le service de dévotion, les influences de la passion et de l’ignorance, comme la concupiscence et l’avidité, s’y effacent. L’être saint se fixe alors dans la vertu et trouve le parfait bonheur. Assujettis aux influences inférieures de la matière, passion et ignorance, nous devenons aussi avides que lascifs. La morale nous offre un moyen d’échapper aux griffes de l’avidité et de la concupiscence. Nous accédons alors à la vertu, d’où nous pouvons atteindre le plan spirituel.
Logos 275
Il n’y a pas de résurrection des corps ni de châtiment éternel, car ce sont des mensonges dont Satan est l’auteur.
L’empereur Justinien fit adopter à la place le dogme qui fait autorité depuis dans la chrétienté « du salut déterminé sur une seule vie ». Dogme, éminemment discutable pour différentes raisons : Comment parler de bonté et de miséricorde de Dieu, si Dieu doit condamner un être à la damnation éternelle sur le jugement d’une seule vie ?
Si l’âme, le principe vital qui anime le corps, est éternel, comme l’affirme justement le dogme chrétien, pourquoi se limiter alors à « une seule vie ? »