matériel, mais retourne auprès de Dieu, dans sa demeure originelle, pour y vivre éternellement dans la connaissance et la félicité. Pourquoi donc les gens n’accordent-ils pas d’intérêt à tout cela ?
A quoi leur servira-t-il de renaître dans l’univers matériel, tantôt en tant qu’être humain, tantôt en tant qu’être céleste, et parfois encore en tant qu’animal ?
A quoi bon perdre ainsi son temps ?
Le Seigneur précise : « Quand ils M’ont atteint, les êtres saints imbus de dévotion, ces nobles âmes, s’étant par là élevés à la plus haute perfection, jamais plus ne reviennent en ce monde transitoire où règne la souffrance. »
Notre souci essentiel devrait être d’échapper à la répétition des naissances et des morts, et d’atteindre la perfection suprême de l’existence en vivant auprès du Roi Suprême dans le monde spirituel. Telle est la perfection de l’existence.
Logos 214
Quiconque chante le Saint Nom du Seigneur, Krishna, se voit aussitôt libéré des conséquences des fautes innombrables graves à très graves, même s’il le prononce indirectement [en pensant à autre chose], par plaisanterie, pour le plaisir de fredonner un air ou même de façon négligente.
Il est écrit : « Quiconque se souvient de Dieu à l’instant de la mort se qualifie pour retourner aussitôt dans sa demeure originelle, sise dans le royaume de l’Eternel Suprême. »
« Ce sont les pensées, les souvenirs de l’être à l’instant de quitter son corps qui déterminent à coup sûr sa condition future. »
« Si quelqu’un prononce le Saint Nom de Dieu avant de mourir dans des circonstances accidentelles, en tombant par exemple du toit d’une maison, en glissant sur une route et en se brisant les os, en étant mordu par un serpent, au cours de souffrances ou lors d’une fièvre aiguë, ou encore en étant blessé par une arme, il est aussitôt absous, même s’il s’agit d’un pécheur, et n’a pas à connaître les souffrances de l’enfer ».
Si quelqu’un prononce d’une manière ou d’une autre le Saint Nom du Seigneur au moment d’avoir un accident mortel, il échappe à une existence infernale après son décès.
Logos 215
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi certaines personnes mouraient jeunes ou à la fleur de l’âge, Ou pourquoi certaines naissaient avec un handicap physique ?