La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet de réduire et d’effacer les péchés accumulés et les actes méchants voire criminels commis dans le passé et la vie antérieure.
La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet de prendre conscience de ses actes malveillants, de faire pénitence, de se tourner vers Dieu, et d’appliquer définitivement les lois et les commandements divins.
Logos 43
La vraie vie ne commence qu’à la fin de l’existence matérielle de chacun des êtres vivants.
Quiconque développe la conscience de Dieu, se trouve déjà dans le royaume de Dieu. Celui qui s’engage dans le service d’amour et de dévotion offert au Seigneur, est libéré de l’emprise de la matière.
L’être conscient de Dieu sait qu’une nouvelle vie commence après la mort du corps. Si avant la mort on obtient la grâce de devenir conscient de Dieu, on atteint aussitôt le niveau de l’absolu, de la connaissance du Seigneur et du savoir complet. Celui qui s’y établit, ne serait-ce qu’à l’instant de la mort, sort de la confusion, et le royaume de Dieu s’ouvre à lui.
Ceux qui connaissent vraiment Dieu et la relation grâce à laquelle ils sont unis au Seigneur Suprême, rejettent le matérialisme et détestent l’univers matériel. Ils sont uniquement attirés par Dieu et ne recherchent que sa seule compagnie. N’oublions pas que nous sommes des entités spirituelles, des âmes spirituelles, et non le corps matériel. Qui a conscience de cette vérité, sort des ténèbres et renoue le lien qui l’unit à Dieu.
Logos 44
Dieu dit : « Aucune arme ne peut fendre l’âme, ni le feu la brûler. L’eau ne peut la mouiller, ni le vent la dessécher. L’âme est indivisible et insoluble. Le feu ne l’atteint pas, elle ne peut être desséchée. Elle est immortelle et éternelle, omniprésente, inaltérable et fixe. Il est dit de l’âme qu’elle est invisible, inconcevable et immuable. La sachant cela, tu ne devrais pas te lamenter sur le corps. Et même si tu crois l’âme sans fin reprise par la naissance et la mort, tu n’as aucune raison de t’affliger. La mort est certaine pour qui naît, et certaine la naissance pour qui meurt. Toutes choses créées sont, à l’origine, non manifestées. Elles se manifestent dans leur état transitoire, et une fois dissoutes, se retrouvent non manifestées. A quoi bon s’en attrister ?
Certains voient l’âme, et c’est pour eux une étonnante merveille. D’autres en parlent et d’autres encore en entendent parler. Il en est cependant qui, même après en avoir