Alors que par la science moderne nous apprenons à toujours mieux connaître l'énergie matérielle, notre connaissance de l'antimatière reste vague à l'extrême.

Le Seigneur dit : « A l'instant de la mort, l'âme [particule d'antimatière] prend un nouveau corps, aussi naturellement qu'elle est passée, dans le précédent, de l'enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse. Ce changement ne trouble pas qui a conscience de sa nature spirituelle. »

Cette description des différentes phases de l’évolution du corps pendant l'existence situe l'énergie matérielle dans son rapport avec l'antimatière. Dès que la particule d'antimatière abandonne le corps ce dernier devient tout à fait inutile. La particule d'antimatière est donc bien supérieure à l'énergie matérielle. C'est pourquoi nous ne devons pas nous affliger d'aucune des conditions du corps, mort ou vivant.

Le Seigneur ajoute : « Ephémères, joies et peines, comme étés et hivers, vont et viennent. Elles ne sont dues qu'à la rencontre des sens avec la matière, et il faut apprendre à les tolérer, sans en être affecté ».

« Celui que n'affectent ni les joies ni les peines, qui, en toutes circonstances, demeure serein et résolu, celui-là est digne de la libération ».

En d’autres termes, l’homme intelligent peut comprendre que ces divers états ne sont dus qu’à l’interaction d’éléments matériels, mais que lui-même, en tant qu’âme spirituel, se situe au-delà de l’impermanence.

Le Seigneur précise encore : « Les maîtres de la vérité ont conclu à l'éternité du réel et à l'impermanence de l'illusoire, et ce, après avoir étudié leur nature respective ».

Ainsi, en voyant que lui-même existe au-delà de la matière, l'homme (l’âme incarnée dans un corps humain) pourra comprendre également qu'il existe un monde d'antimatière, immatériel, appelé « monde spirituel » distinct de l’univers matériel. Connaître la libération, c'est être délivré des souffrances qu'implique l'existence matérielle et, finalement, échapper au cycle des morts et des renaissances répétées. Or, l’expérience de cette libération des morts et des renaissances ne pourra s’effectuer pleinement que dans le monde d'antimatière, où tout, êtres et choses, possède la félicité, la connaissance et l’éternité. Nous en parlons comme d'un monde, car il y a là-bas des formes, des attributs, bien au-delà de notre pouvoir actuel de perception.

L’Eternel Suprême dit : « Sache que ne peut être anéanti ce qui pénètre le corps tout entier. Nul ne peut détruire l'âme impérissable ».

La particule d'antimatière est plus subtile que le plus simple des atomes, ce qui la rend impossible à percevoir. On connaît son existence uniquement par ses effets. Bien qu'infime, elle est dotée d'une formidable puissance. C'est elle qui donne la vie au corps.