La science spirituelle pure
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Les écritures védiques, les saintes écritures originelles appelées aussi « Le véritable évangile » (et au passage la Bible présente également la même connaissance) nous apprennent qu’au commencement, l’être, qui habite le monde spirituel en compagnie de Dieu, choisit délibérément de le quitter pour venir dans le monde matériel afin d’essayer de devenir lui-même « un dieu de substitution ». Lorsqu’il prend naissance en ce monde matériel, il acquiert d’abord une position exaltée telle celle de Brahmâ (le démiurge et premier être créé) ou autres grands êtres célestes mais par la suite, du fait de son contact avec les influences des modes inférieurs de la nature matérielle, la passion et ignorance, il tombe dans les espèces inférieures, humaines, animales et végétales.

Notre galaxies, « La voie lactée », au même titre que toutes les autres galaxies du cosmos matériel est peuplée d'innombrables êtres vivants qui, du fait de leurs propres actes intéressés, transmigrent d'une espèce à une autre et errent ainsi de planète en planète. C'est ainsi que leur emprisonnement dans la matière se perpétue depuis des temps immémoriaux. Ces êtres vivants sont des fragments infinitésimaux de l'Âme Suprême, des fragments spirituels, des étincelles spirituelles ou âmes spirituelles distinctes de Dieu, qui mesurent approximativement un dix-millième de la pointe d'un cheveu.

Les préjugés ont différentes origines, l’une d’elles est due à l’influence qu’a exercé pendant des siècles l’institution religieuse prédominante en occident ; la religion judéo-chrétienne. Celle-ci a volontairement et activement œuvré à éradiquer de ses dogmes tout ce qui pouvait évoquer le principe du karma et de la réincarnation. (Malgré tout dans la Bible subsistent quelques passages qui les rappellent).

De nombreux Pères de l’Eglise, tels Clément d’Alexandrie, Justin le Martyre, St Grégoire de Nysse, Arnobius, St Gérôme, soutenaient la conception réincarnationniste. Origène, le théologien chrétien le plus prolifique et le plus éminent de l’Eglise ancienne, défendait ouvertement les principes réincarnationnistes. Mais en 553 lors du Conseil de Constantinople, l’Empereur Justinien, fit condamner et abolir le principe réincarnationniste de la théologie chrétienne. Il prétendit, au passage on peut mettre en doute la validité des concepts d’une religion dont les dogmes ont été remaniés au gré des ambitions et des aspirations politiques diverses, pour justifier ces remaniements doctrinaux que la foi réincarnationniste encouragerait un certain laxisme parmi les fidèles. D’après lui, si les fidèles adoptaient le principe de la réincarnation ils se montreraient trop paresseux quant à leur salut, ils auraient tendance à vouloir « prendre leur temps » puisqu’ils avaient plusieurs vies pour l’atteindre. Il fit alors adopter à la place le dogme qui fait autorité depuis dans la chrétienté « du salut déterminé sur une seule vie ». Dogme, éminemment discutable pour différentes raisons:

– Comment parler de bonté et de miséricorde de Dieu, si Dieu doit condamner un être à la damnation éternelle sur le jugement d’une seule vie et, de plus, quand dès

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