La science spirituelle pure
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toutes conditions, même la plus abominable, l'âme déchue se croit heureuse. Sinon, il lui serait impossible de connaître des conditions de vie aussi infernales.

Après avoir quitté son corps, l'homme qui a subvenu à ses besoins et à ceux de sa famille par des actes coupables, doit subir une vie d'enfer, et avec lui ses proches.

L'erreur de la civilisation moderne tient à ce que l'homme ne croit pas en l'existence d'une vie future. Mais qu'il y croie ou non, cette vie existe bel et bien, et s'il ne mène pas une existence responsable, suivant les instructions des Écritures autorisées, comme les Vedas et les Puranas, il devra souffrir. Dans les espèces inférieures, l'être n'est pas responsable de ses actes, car il est contraint d'agir d'une certaine façon; mais au stade évolué de la conscience humaine, si l'être n'assume pas la responsabilité de ses actes, il est assuré de connaître une existence infernale, telle que décrite dans ces pages.

Nos pensées au moment de la mort déterminent notre future naissance ou existence.

Il apparaît ici que la femme a dû être un homme dans sa vie précédente, un homme qui, du fait de son attachement pour son épouse, a maintenant obtenu un corps de femme! La Bhagavad-gita le confirme: nos pensées au moment de la mort déterminent notre future naissance. L'homme trop attaché à son épouse pensera donc naturellement à elle à l'instant ultime, en sorte qu'il renaîtra dans un corps de femme. De même, si une femme pense à son époux à l'heure de la mort, elle vivra tout naturellement sa prochaine vie dans un corps d'homme. C'est pourquoi les Écritures hindoues accordent tant d'importance à la chasteté de la femme et à son dévouement pour l'homme. L'attachement d'une femme pour son mari peut lui permettre d'obtenir un corps d'homme dans sa vie future. Toutefois, l'attachement de l'homme pour une femme ne fera que le dégrader, l'obligeant dans sa prochaine vie à revêtir un corps de femme. Comme l'enseigne la Bhagavad-gita, nous ne devons jamais oublier que les corps de matière, grossier et subtil (éthéré), ne sont que des vêtements; ils représentent la chemise et le costume de l'âme. Ainsi, le fait d'être un homme ou une femme ne se rapporte qu'au vêtement corporel. L'âme, par nature, appartient à l'énergie marginale du Seigneur Suprême.

D'ailleurs, chaque être vivant, en tant qu'énergie, est considéré comme étant originellement d'essence féminine, c'est-à-dire comme un objet de plaisir. Le corps de l'homme permet davantage de s'arracher à l'emprise de la matière que celui de la femme. Ainsi notre verset indique-t-il qu'il ne faut pas mésuser d'un corps d'homme en s'attachant aux femmes et en s'empêtrant à l'excès dans les plaisirs de ce monde, car ceci aurait pour effet de transformer ce corps en celui d'une femme dans la vie suivante. La femme affectionne généralement la prospérité au foyer, les parures, les meubles et les vêtements. Elle est satisfaite si son époux peut lui procurer toutes ces choses à suffisance. La relation unissant l'homme et la femme est très complexe, mais

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