Paroles de Krishna, Christ, Dieu, la Personne Suprême
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La voie de l’approfondissement du moi spirituel (Suite)

Le Seigneur bienheureux dit :

Il est le renonçant, le vrai spiritualiste, celui qui s'acquitte de ses devoirs sans attachement aucun pour les fruits de ses actes, et non celui qui n'allume pas de feu, qui se retranche de l'action.

Sache-le, il est dit qu'on ne peut séparer le yoga, la communion avec l'Absolu, du renoncement, car sans abandonner tout désir de jouissance matérielle, nul ne peut devenir un spiritualiste. Par l'action progresse le néophyte qui emprunte la voie du yoga en huit phases, alors qu'il s'agit, pour le parfait spiritualiste, de cesser toute action matérielle. C'est ce qui fut établi. Il sera nommé du nom de parfait spiritualiste, celui qui, ayant rejeté tout désir matériel, n'agit plus pour le plaisir des sens, ni pour jouir du fruit de ses actes. Le mental peut être l’ami de l'âme conditionnée, comme il peut être son ennemi. L'homme doit s'en servir pour s'élever, non pour se dégrader.

De celui qui l'a maîtrisé, le mental est le meilleur ami ; mais pour qui a échoué dans l'entreprise, il devient le pire ennemi.

Qui a maîtrisé le mental, et ainsi gagné la sérénité, a déjà atteint l'Âme Suprême (l’émanation plénière de Krishna, aussi connue comme étant le troisième aspect de Krishna). La joie et la peine, le froid et la chaleur, la gloire et l'opprobre, il les voit d'un même œil.

On appelle spiritualiste, l’âme réalisée, l'être à qui la connaissance spirituelle et la réalisation de cette connaissance donnent la plénitude. Il a atteint le niveau spirituel et possède la maîtrise de soi. D'un œil égal il voit l'or, le caillou et la motte de terre.

Plus élevé encore, celui qui voit d'un œil égal l'indifférent, l'impartial, le bienfaiteur et l'envieux, l'ami et l'ennemi, le vertueux et le pécheur. Le spiritualiste doit toujours s'astreindre de fixer son mental sur l'Être Suprême. Il lui faut vivre en un lieu solitaire, toujours rester maître de son mental, libre de tout désir et de tout sentiment de possession.

En un lieu saint et retiré, il doit se ménager, ni trop haut, ni trop bas, un siège d'herbe kusa, recouvert d'une peau de daim et d'un linge d'étoffe douce. Là, il doit prendre une assise ferme, pratiquer le yoga (pratique de l’union et de la communion avec Dieu) en maîtrisant le mental et les sens, fixer ses pensées sur un point unique, et ainsi purifier son coeur.

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