Dieu à son messager
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Regardez vers le vivant tant que vous vivez, car mort cela vous sera impossible. Mort vous
chercherez à le voir, sans parvenir à la vision.
(Comprenez, sans parvenir à le voir, ou à le trouver.)
L’Etre de Lumière disait à ses apôtres :
Il y aura des jours où vous me chercherez, et où vous ne me trouverez pas.
Cette dernière phrase du Christ est claire et explicite. A elle seule, elle dénote l’ignorance des
hommes concernant Dieu, et le lieu ou il demeure. Mais aussi et surtout la méconnaissance
des entités spirituelles par rapport à la réalité de leur Moi réel, et l’Etre Divin. Or les apôtres
comme la plupart des êtres humains, ignoraient tout du concept céleste, et encore moins de
l’Etre céleste qui en est l’architecte.
L’enseignement du Christ à ceci d’exceptionnel et d’innovant pour l’époque, (je devrais dire
depuis Adam et Eve) qu’il apporte aux hommes dès cette période, un savoir inconnu,
pénétrant, profond, riche de vérité et nouveau en ce sens, que pour la première fois, les êtres
humains reçoivent un savoir encore ignoré. Il leur révèle, la sphère matérielle ou ils évoluent
et leur apporte des précisions sur les effets de leurs actes, tout en leur révélant leur être
profond et le rôle qu’ils jouent par rapport à l’univers matériel. Mais aussi par analogie, à
l’univers céleste et ce qu’il renferme de données relatives aux mystères cachés.
Le Christ a surtout voulu révéler l’Etre suprême aux hommes ainsi que la vérité, resituant
aussi l’entité spirituelle par rapport à Dieu, leur vrai Père.
Le passage de son enseignement mentionné ci-dessus, a ceci de particulier, qu’il permet à
l’homme non seulement de ne pas oublier de se situer par rapport à Dieu,  qu’il n’oublie pas le
rôle prépondérant qu’il joue à son égard,  qu’il doit impérativement le regarder et le conserver
comme référence, mais aussi et surtout, de prendre conscience que l’Etre Suprême est la voie,
la vie, car il possède en lui la source vivifiante, qui lui confère à lui seul, le droit de dire qu’il
est Vivant.
S’il est vrai qu’il nous a offert provisoirement et pour un temps que lui seul connaît, le germe
ou étincelle de vie qui nous permet d’exister sur terre, nous ne devons pas perdre de vue que
notre présence sur cette planète, à pour but exclusif, de nous permettre d’apprendre des leçons
indispensables à notre salut, d’être confronté à des épreuves afin de consolider nos acquis
(résistance aux forces du mal) et ainsi d’épurer notre essence spirituelle. Afin que Dieu, en
fonction de notre comportement, de la réalisation de nos œuvres et bien entendu, de la
manière que nous avons eu à rejeter la méchanceté, puisse nous offrir la vie éternelle.
Voila pourquoi il est indispensable de préciser, qu’il faille regarder vers Dieu, tant que nous
sommes vivants.
Il y a à l’évidence deux situations possibles.
La première consiste à prendre conscience qu’en tant qu’entité spirituelle incarnée, ayant
revêtue pour la circonstance une enveloppe charnelle et évoluant sur terre, nous faisons partie
de ce fait des vivants, même si cette situation est subordonnée à notre réussite sur le plan de
l’élévation spirituelle, et nous est accordée pour un temps limité, correspondant à la durée que
Dieu seul connaît.
Notre position de vivant dans ce cas là, est conditionnée par un certain nombre de facteurs,
parmi lesquels figures, notre capacité à être confronté aux différentes épreuves que nous
rencontrons. Telles que la douleur sous toutes ses composantes, la souffrance, la misère, le
matérialisme, l’envie, le désir,
le mal sous toutes ses formes, à notre faculté à les affronter et
bien entendu surtout, à notre capacité à les surmonter, à leur tenir tête en quelque sorte, sans
en subir d’atteinte ni contrainte, de les annihiler sans en être éprouvé ni affecté, et de parvenir
au résultat final, qu’aucun d’eux ne nous touchent à l’avenir. C’est la phase ultime recherchée
par tout être voulant atteindre l’état d’éveil.

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