Questions et réponses spirituelles parfaites
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Parce qu'ils n'ont pas tenu compte de Ma Personne, Mes deux serviteurs, Jaya et Vijaya, ont commis une grave offense à votre égard.

O illustres sages, vous qui M'êtes dévoués, J'approuve la sentence que vous avez prononcée contre eux.

A Mes yeux, les sages érudits représentent les plus élevés et les plus chers de tous les êtres. En vérité, Je suis à l'origine de l'irrespect dont on a fait preuve à votre égard puisque ces gardiens sont Mes serviteurs. Je Me considère l'auteur de l'offense commise, et vous demande donc de M'accorder votre pardon pour cet incident.

De même qu'une tache de lèpre blanche sur n'importe quelle partie du corps souille le corps tout entier, toute faute commise par un serviteur amène le blâme sur son maître.

N'importe quel homme en ce monde, fût-il un candala, un homme qui se nourrit de la chair des chiens, devient aussitôt purifié s'il se baigne dans l'écoute des gloires de Mon Nom, de Ma Renommée et de tout ce qui touche à Ma Personne. Vous M'avez maintenant réalisé sans aucun doute, aussi n'hésiterais-Je pas à couper Mon propre bras si vous le jugez hostile à votre égard.

Parce que Je suis le serviteur de Mes dévots, Mes pieds pareils-au-lotus possèdent un pouvoir purificateur tel qu'ils effacent sans délai toutes fautes, et J'ai maintenant acquis une telle disposition envers la déesse de la fortune, qu'elle ne Me quitte jamais, et ce, bien que Je ne manifeste aucun attachement pour elle, alors que d'autres louent sa beauté et se plient à des vœux sacrés en vue d'obtenir d'elle ne serait-ce qu'une infime faveur.

Je ne savoure pas les oblations offertes par les prêtres dans le feu sacrificiel, qui représente l'une de Mes bouches, autant que les mets délicats et regorgeant de ghi destinés à la bouche des sages érudits qui M'ont dédié les fruits de leurs actes et qui se satisfont à jamais de Mon prasada (repas sacré).

Je suis le maître de Mon imperturbable énergie interne, et les eaux du Gange, qui sanctifient les trois mondes, y compris Siva qui les porte sur sa tête, sont celles que l'on a recueillies après avoir lavé Mes pieds. Si Je peux Moi-même prendre sur Ma tête la poussière des pieds des vaisnavas, qui refuserait de faire de même ?

Les sages érudits, les vaches et les créatures sans défense forment Mon propre Corps. Ceux dont le jugement se trouve altéré par leurs péchés voient ces êtres comme distincts de Moi, or, ceux qui possèdent une telle vision sont des serpents furieux qui devront être déchirés avec colère par le bec des vautours que sont les messagers de Yamaraja, le bourreau des pécheurs.

Par ailleurs, ils capturent Mon cœur ceux dont le cœur baigne dans la joie, leur visage pareil-au-lotus éclairé de sourires sublimes, honorant les sages érudits même si ces derniers prononcent de dures paroles. Ils voient les sages érudits comme Ma

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