contradictions. Il y est dit, par exemple, que l'on peut immoler un animal lors d'un sacrifice bien précis, et que lors de ce dernier, seul un prêtre expérimenté et compétent devait officier, car seul capable de prononcer correctement les hymnes saints, qui ont le pouvoir de redonner à l'animal sacrifié une nouvelle vie. Cette pratique est aujourd'hui interdite, car il n'y a plus de prêtres officiants expérimentés et compétents.
Les écritures védiques recommandaient, il est vrai, le sacrifice animal, mais sachons qu'en de tels sacrifices, l'animal n'était pas vraiment tué. Ces sacrifices devaient en effet lui apporter une nouvelle vie. Il obtenait parfois une autre forme animale, et parfois encore, il se trouvait immédiatement promu à la forme humaine.
Hors de ce contexte, tuer un animal est toujours un acte abominable et interdit. Voilà pourquoi les saintes écritures accordent certaines concessions. En réalité, les saintes écritures ne visent qu'à mettre un terme à toutes ces activités exécrables, à interdire la consommation de viande, de poisson et d'œufs, et disent bien que toute action doit être accomplie selon des principes régulateurs.
Dieu condamne les sacrifices des animaux, car par cette pratique immonde la vie est ôtée aux animaux innocents.
Le Seigneur ne dit-Il pas ?
« Qu'ai-Je à faire de la multitude de vos sacrifices ? »
Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux. Je ne prends pas plaisir au sang des taureaux, des agneaux et des boucs. Quand vous venez vous présenter devant Moi, qui vous demande de fouler Mes parvis ?
Cessez d'apporter de vaines offrandes (cessez les sacrifices d'animaux). L'encens Me fait horreur. Je ne puis voir le crime avec les solennités. Quand vous étendez vos mains, Je détourne de vous Mes yeux. Quand bien même vous multipliez les prières, Je n'écoute pas. Vos mains sont pleines de sang.
Qui immole un bœuf, frappe un homme. Celui qui sacrifie un agneau, rompt la nuque d'un chien. Celui qui présente une offrande et répand du sang de porc, tous ceux là se complaisent dans leurs voies et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations, Moi aussi, Je Me complairai dans leur infortune, et Je ferai venir sur eux ce qui cause leur effroi, parce que J'ai parlé, et qu'ils n'ont pas écouté.
Si J'avais faim, Je ne te le dirais pas, car le monde est à Moi et tout ce qui le remplit. Est-ce que Je mange la chair des taureaux ?
Est-ce que Je bois le sang des boucs ?
Le Seigneur ajoute :