Logos 380
Quel est le véritable sens du libre arbitre et du libre choix que Dieu nous accorde ?
Seul l'amour pur naturel et spontané peut satisfaire Dieu, un amour immaculé, sans trace d'un quelconque désir personnel. C'est la raison majeure pour laquelle Dieu laisse à chaque être vivant sa liberté de choix. Ce libre-arbitre nous permet d'aimer ou de ne pas aimer l'Eternel Suprême.
Le choix est laissé à chaque être vivant. Les êtres qui vouent leur amour à Krishna, Dieu, la Personne Suprême, se trouvent dans le monde spirituel, tandis que ceux qui ne veulent pas l'aimer sont relégués dans l'univers matériel. Ceux qui n'aiment pas Dieu ou qui sont envieux de sa position de Bénéficiaire Suprême, ne peuvent pas demeurer dans le monde spirituel. Quand cela arrive, ils sont immédiatement déchus du monde spirituel et envoyés dans l'univers matériel, car l'envie du Seigneur n'y existe pas.
Le choix d'aimer ou de ne pas aimer l'Eternel Suprême existe en chacun de nous de toute éternité. L'être individuel distinct de Dieu n'a aucune réelle indépendance. Lorsqu'il se place sous la tutelle du Seigneur Souverain, il reste libre. Mais dès qu'il se livre à des activités matérielles en ayant l'impression de combler ses sens, il subit bel et bien l'envoûtement de la nature matérielle.
A nous de choisir.
Aimer Dieu, Lui obéir et le servir avec amour et dévotion, et vivre auprès de Lui dans son royaume absolu, heureux pour l'éternité à ses côté, ou choisir de ne pas l'aimer, de ne pas le servir avec dévotion, afin de satisfaire nos propres sens et subir dans ce cas de figure, dans l'univers matériel vie après vie, la renaissance, la mort et la souffrance de manière répétitive.
Logos 381
Où nous mène la vie spirituelle ?
Comment peut-on savoir si nous devons, oui ou non, nous réincarner dans notre prochaine vie ?
La vie spirituelle nous conduit vers notre état primordial, libre de toute identification matérielle. Nous atteignons l'état qui nous libère de toute angoisse, de toute peine et de toute convoitise. Cet état une fois atteint, il est alors possible de penser en termes de fraternité universelle.