mouvement des atomes aussi bien que des corps célestes les plus volumineux, comme le soleil et la lune. Le ciel même, qui n'a pas de mesure, est, comme le vent, ou l'air, compris dans l'espace ; il ne peut dépasser ses limites.
De même, les merveilleuses manifestations cosmiques existent par la volonté suprême du Seigneur, et toutes sont subordonnées à cette volonté suprême. Pas un brin d'herbe ne bouge sans la volonté de Dieu, dit-on communément. Ainsi, par sa seule volonté, tout se meut, tout est créé, soutenu et détruit. Pourtant, Il est au-delà de toute sa création, Il en reste indépendant, comme l'espace demeure indépendant des mouvements de l'atmosphère.
C'est par crainte du Seigneur Suprême que le vent souffle. La lune, le soleil et les autres planètes se meuvent sous la direction suprême de Dieu, en réponse à son ordre. En vérité, tous les êtres font partie intégrante de Dieu. Ils vivent en Lui et Lui appartiennent tous.
Logos 270
L'Eternel Suprême dit : « Les moments où l'on part de ce monde pour n'y plus revenir, ceux aussi où l'on part et revient, laisse-Moi maintenant te les décrire. Qui connaît l'Être Suprême quitte ce monde à un moment propice, à la lumière du jour et sous le signe de l'être céleste du feu, durant les quinze jours où croît la lune et les six mois où le soleil passe au septentrion ».
Les purs dévots du Seigneur, les âmes qui se sont totalement abandonnées à Lui, ne se soucient guère du moment où de la façon dont ils quitteront leur corps. Ils s'en remettent totalement à Dieu, et ainsi, retournent-ils à Lui facilement, et dans la joie. Pour ceux, par contre, qui se sont liés à quelque autre méthode de réalisation spirituelle, ils ne devront quitter leur corps qu'à un moment propice, bien déterminé, s'ils veulent ne plus avoir à revenir en ce monde de morts et de renaissances. Le spiritualiste accompli peut choisir l'instant et le lieu de son départ de l'univers matériel ; moins avancé, il devra se soumettre au bon vouloir de la nature, et peut-être revenir ici-bas.
Lorsque l'on utilise les mots feu, lumière, jour et lune, il est entendu que derrière chacune de ces manifestations se trouve un être céleste, qui influe sur les circonstances dans lesquelles l'âme distincte quitte le corps, et qui marquent cet instant critique où il prend le chemin d'une nouvelle vie. Si l'on quitte, volontairement ou non, son corps au moment décrit dans ce sujet, on pourra atteindre la radiance, qui est l'aspect de l'Être Suprême Impersonnel. Ainsi, les spiritualistes accomplis sauront choisir le moment et le lieu propices à leur départ, tandis que les autres n'auront aucun moyen de contrôle sur le moment de leur mort. Si, par accident, ils quittent leur corps à un moment favorable, ils n'auront pas à