Chaitanya, l'Avatar d'Or
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Les habitants de Vaikuṇṭha, le monde spirituel, ont un corps au teint noir brillant, beaucoup plus fascinant et attrayant que les peaux ternes blanches ou noires, de l'univers matériel. Leurs corps de nature spirituelle n'ont pas leur équivalent en ce monde. La beauté radieuse d'un nuage illuminé par la foudre n'offre qu'un aperçu de leur séduction. Ils portent généralement des vêtements jaunes, leurs corps délicats ont des formes attrayantes et leurs yeux sont comme des pétales de lotus. Comme Viṣṇu, le Seigneur, les êtres qui peuplent Vaikuṇṭha ont quatre bras et ils portent une conque, une roue, une masse et un lotus. Leur poitrine, bien large, et joliment ornée de colliers fait d'un métal qui rappelle le diamant et rehaussé de joyaux tels que l'on ne pourra jamais en trouver dans le monde matériel. Les résidents de Vaikuṇṭha sont riches d'une puissance et d'une radiance perpétuelle. Certains sont d'une carnation qui rappelle le corail rouge, des yeux de chat et de lotus ; chacun d'eux portent des ornements d'oreilles tout de pierres précieuses. Sur leurs têtes sont posés des diadèmes de fleurs ayant forme de guirlandes.

Sur les Vaikuṇṭha évoluent également de nombreux aéronefs, qui ne s'accompagnent d'aucun bruit assourdissant. Nos avions matériels n'offrent aucune sécurité, ils peuvent tomber et se fracasser à tout moment puisque la matière est imparfaite sous tous les rapports. Au contraire, les aéronefs qui parcourent le ciel spirituel sont eux-mêmes de nature spirituelle et brillent d'un éclat transcendant. À bord, au lieu d'hommes d'affaires, de politiciens, de commissions de planification ou encore de marchandises ou de sacs postaux tout cela y étant parfaitement inconnu, les citoyens de Vaikuṇṭha, avec leurs compagnes féeriques à la beauté fascinante, prennent plaisir à des voyages d'agréments, pour lesquels ces appareils sont exclusivement conçus. Par conséquent ces aéronefs emplis de résidents de Vaikuṇṭha, hommes et femmes, rehaussent la beauté du ciel spirituel. On ne peut même en imaginer la grâce. Tout au plus pourrait-on la comparer à celle des nuages dans le ciel traversés par les ramifications argentées de la foudre. Les cieux de Vaikuṇṭhaloka sont toujours ainsi décorés.

L'opulence de la puissance interne de Dieu resplendit éternellement dans toute sa plénitude en ce royaume de Vaikuṇṭha, où les déesses de la fortune éprouvent un attachement à jamais grandissant pour le service du Seigneur Suprême. La présence de ces déesses de la fortune et leurs compagnes suscite toujours une joyeuse atmosphère de fête transcendantale. Chantant de façon continuelle les gloires du Seigneur, jamais elles ne connaissent le silence. Il existe, dans le monde spirituel, un nombre illimité de planètes Vaikuṇṭha, qui couvrent une superficie trois fois plus grande que celle du cosmos matériel. Ainsi le pauvre matérialiste est-il préoccupé par l'organisation politique d'une planète qui n'est que poussière dans l'immensité de la création de Dieu. Sans même considérer notre planète, le cosmos entier avec ses planètes innombrables éparpillées dans les galaxies, est comme une graine de moutarde dans un sac rempli de telles graines. Hélas, le matérialiste se perd en mille projets pour vivre dans le confort ici-bas et gaspille ainsi son énergie d'être humain, pourtant si précieuse, pour un bien être illusoire qui n'aboutira qu'à la frustration.

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