Celui qui se souvient toujours de Moi, le Seigneur Suprême, et sur Moi médite, sans s’écarter de la voie, celui-là, sans aucun doute vient à Moi. Il faut méditer sur le Seigneur Suprême en tant qu’Être Omniscient, le plus ancien, le Maître et le soutien de tout, qui, plus ténu encore que le plus ténu, est inconcevable, au-delà de l’intelligence matérielle, et toujours demeure une personne. Resplendissant comme le soleil, Il transcende ce monde de ténèbres.
Qui, à l’instant de la mort, fixe entre les sourcils son air vital et, avec la dévotion la plus profonde s’absorbe dans le souvenir du Seigneur Suprême, ira à Lui.
Ainsi établi dans le yoga [la pratique de l’union et de la communion avec Dieu], et prononçant la syllabe Om [vibration sonore spirituelle], suprême alliance de lettres, celui qui, à l’instant de quitter le corps pense à Moi, la Personne Suprême, celui-là, sans aucun doute, atteindra les planètes spirituelles.
Parce que constamment absorbé dans le service de dévotion, celui qui se souvient toujours de Moi, sans écart, M’atteint sans peine. Quand ils M’ont atteint, les spiritualistes imbus de dévotion, ces nobles âmes, s’étant ainsi élevés à la plus haute perfection, jamais plus ne reviennent en ce monde transitoire où règne la souffrance.
Toutes les planètes de l’univers (de l’univers matériel), de la plus évoluée à la plus basse, sont des lieux de souffrance où se succèdent la naissance et la mort. Mais pour l’âme qui atteint Mon royaume, il n’y a plus de renaissance (il n’y a plus de réincarnation sur une planète matérielle, le cycle des renaissances et des morts répétées s’achève).
Logos 376
C’est l’intérêt de l’âme qu’il faut rechercher, pas celui du corps.
Celui qui accumule des biens en ce monde matériel tels que richesses, terres, maisons, relations, amis et enfants, ne les possède jamais que pour un temps limité. Personne ne peut garder éternellement tous ces trésors illusoires, créations de l’énergie d’illusion du Seigneur, qui sont autant de facteurs d’égarement sur la voie de la réalisation spirituelle.
Pour pouvoir réaliser véritablement le caractère permanent de l’existence spirituelle, il faut volontairement apprendre à se suffire du minimum de sorte que l’on puisse subvenir sans difficulté à tous ses besoins. En évitant de créer des besoins artificiels, l’homme parviendra plus aisément à se satisfaire du minimum. Celui qui fonde sa vie sur les principes d’une civilisation axée sur l’âme, ou, en d’autres termes, qui adopte la voie du service de dévotion, se trouve alors en mesure d’accéder à ce royaume de Dieu, et par là d’atteindre la plus haute perfection de l’existence. Il vivra ainsi éternellement au niveau de l’âme, avec une connaissance parfaite du service d’amour absolu offert au Seigneur. C’est donc en sacrifiant ses vastes possessions