La science spirituelle pure
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inutilement violent. Beaucoup de fourmis traversent le chemin, mais l’homme doit surveiller ses pas en regardant toujours à un mètre devant lui, et lorsqu'il n'y a plus de fourmis sur sa route, il peut alors poser son pied sur le sol. Le cœur d'un être saint déborde toujours de bonté à l'égard de tous les êtres vivants, humains, animaux et végétaux.

Dans son enseignement, le Seigneur dit que les être vivants revêtent des corps aux formes diverses. Toutefois, les incroyants considèrent que seuls les êtres humains sont dignes de leur compassion, alors que Dieu Lui-même déclare être le père suprême de tous les êtres quels qu'ils soient. En conséquence, l’être saint veille à ne pas détruire de façon précoce, ou sans nécessité, la moindre forme de vie. Chaque être spirituel doit passer un certain temps emprisonné dans un certain corps matériel, et il lui faut parvenir au terme de ce temps avant d'évoluer vers une autre forme de corps. Le fait de tuer un animal ou tout autre être vivant met un obstacle sur sa route en l'empêchant de mener à terme sa période d'incarcération dans un corps donné. Il en résulte qu'il ne faut tuer aucun être vivant, humain, animal ou végétal, pour son propre plaisir, sous peine d'être responsable d'une activité pécheresse et de devoir en payer le prix sous forme de souffrance dans sa prochaine existence. Ce que nous avons fait, nous sera fait.

Qu’est ce que la non-violence ?

La non-violence, c'est de n'interrompre l'évolution d'aucun être, humain, animal ou végétal. Gardons-nous de croire que puisque l'âme spirituelle ne périt jamais, et survit à la mort de son corps, il n'y a aucun mal à abattre les animaux pour la satisfaction des sens. Bien qu'amplement pourvu en céréales, fruits et lait, l'homme d’aujourd’hui s'adonne à la consommation de chair animale. Sachons qu'il n'est nul besoin d'abattre les animaux. Et personne ne fait exception à la vérité de cette règle. L'homme désireux de progresser sur la voie de la réalisation spirituelle ne doit à aucun prix, quand abonde la nourriture, faire violence aux animaux.

La véritable non-violence consiste à ne pas freiner la progression spirituelle d'un être, quel qu'il soit, humain, animal ou végétal. Or les âmes incarnées dans des corps d’animaux, en transmigrant d'une espèce à une autre, suivent une certaine évolution, et progressent elles aussi. Un animal abattu voit son progrès freiné. En effet, il devra, avant de s'élever à l'espèce animale supérieure, revenir dans l'espèce qu'il a prématurément quittée pour y achever son dû de jours ou d'années. On ne doit donc pas ralentir l'évolution des animaux pour la seule satisfaction de son palais. Telle est la véritable non-violence. Ne faire de mal à personne, humain, animal ou végétal, tel est l’ordre de Dieu.

 

 

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