Quiconque M'établit en son cœur, peut échapper aux souffrances liées à la faim, à la soif, à la naissance, à la mort, à la lamentation et à l'illusion. On peut ainsi retrouver sa forme transcendantale originelle.

J'accorde foi et refuge à quiconque s'abandonne à Moi et fait vœu de Me servir pour toujours, car telle est Ma nature. Abandonne-toi totalement à Moi. Par Ma grâce, tu connaîtras la paix absolue, et tu atteindras Mon éternelle et suprême demeure.

Ce n'est que par le service de dévotion, et seulement ainsi, que l'on peut Me connaître tel que Je suis. Et l'être qui, par une telle dévotion devient pleinement conscient de Ma Personne, peut alors entrer dans Mon royaume absolu.

Sers-Moi avec amour et dévotion et reviens vite en mon royaume, ta vraie demeure.

Le Seigneur ajoute : Tout homme s'adonne à divers actes, conformes ou non aux écritures révélées. Or sache-le, il suffit que l'on emploie le fruit de tels actes à M'adorer dans la conscience de Krishna, pour être aussitôt béni d'un bonheur qui se perpétuera en cette vie et en la prochaine, dans ce monde comme dans l'autre. Là-dessus, aucun doute.

Celui qui se livre à la fraude n'habitera pas dans ma maison, et celui qui dit des mensonges ne subsistera pas en ma présence.

Heureux ceux qui vivent hors de la sphère matérielle, car ils verront Dieu.

Heureux ceux qui rejettent le matérialisme, qui renoncent au pouvoir, aux richesses et aux biens matériels qui en ce monde sont éphémères, et qui donnent tout ce qu'ils possèdent à Dieu, car ils ne perdent rien en vérité. Bien au contraire, le Seigneur les comblera au-delà de leurs espérances.

C'est en sacrifiant ses vastes possessions matérielles au bénéfice de l'âme, que chacun de nous est, que l'on peut se qualifier pour accéder au royaume de Dieu, et ainsi atteindre la plus haute perfection de l'existence. Nous vivrons alors éternellement au niveau de l'âme, avec une connaissance parfaite du service d'amour et de dévotion absolu offert au Seigneur Krishna.

C'est l'intérêt de l'âme qu'il faut rechercher, pas celui du corps. Ce sont les besoins de l'âme qu'il faut satisfaire, pas ceux du corps.

En vérité, le ressenti du corps humain n'affecte pas l'âme spirituelle incarnée, car cette dernière est de nature transcendantale. La naissance, la maladie, la vieillesse et la mort sont le propre du corps humain, et s'opposent à la nature même de l'âme spirituelle.

Le corps humain n'est rien d'autre qu'un simple vêtement soumis aux lois de la nature matérielle d'où il est issu, ainsi que du temps universel qui le transforme et le soumet à l'usure.