perfection de l'union ou communion avec Dieu. Celui qui trouve ainsi en lui-même sa satisfaction ne redoute aucune conséquence à ses actes.
Le service d'amour et de dévotion offert à Krishna, Dieu, la Personne Suprême est la manifestation de l'amour pour Dieu. Heureux ceux qui agissent pour Dieu, car leurs actes n'entraînent aucun effet, ni conséquence, bon ou mauvais.
En vérité, ceux qui agissent dans la conscience de Dieu échappe automatiquement à l'emprisonnement du au karma. S'ils destinent au Seigneur seul, tous leurs actes, ils ne subissent ni ne souffrent de leurs effets. Bien qu'ils continuent toujours d'agir, ils brillent d'une vive intelligence parmi les hommes, car ils le font pour Dieu. Leurs actions sont dès lors pures, car elles n'entraînent aucune suite matérielle.
Ceux qui sont plongés dans la pure spiritualité n'ont aucune crainte à avoir, car ils se savent êtres les serviteurs ou servantes de l'Eternel Suprême, Krishna, et n'hésitent jamais à agir dans la conscience de Dieu ou conscience de Krishna. Tous leurs actes, libres de tous désirs matériels, ne visent qu'au plaisir de Dieu, et leur seule conséquence c'est le bonheur absolu. En agissant en pleine conscience de leur subordination à Krishna Dieu, la Personne Suprême, ils sont immunisés contre toutes les suites matérielles de leurs actes.
Voilà la perfection de l'amour pour Dieu.
Telles sont les raisons pour lesquelles Dieu nous conseille de ne pas nous attacher aux fruits de l'action.
En vérité, trois facteurs sont ici à considérer ; le devoir prescrit, l'action indépendante, et l'inaction.
Les devoirs prescrits correspondent aux obligations auxquelles on doit faire face tant que l'on subit l'emprise des trois gunas, les trois attributs et modes d'influence de la nature matérielle : la vertu, la passion et l'ignorance.
Les actions indépendantes, correspondent à celles que l'on accomplit sans tenir compte des instructions que nous donnent les Védas (les saintes Ecritures originelles), et les maîtres spirituels.
L'inaction consiste à refuser d'accomplir son devoir.
Le Seigneur conseille de ne pas emprunter la voie de l'inaction, mais plutôt d'agir en fonction de son devoir sans s'attacher aux résultats, car celui qui s'attache aux fruits de l'action prend sur lui la responsabilité de ses actes, et doit donc jouir ou souffrir de leurs conséquences.
Les devoirs prescrits peuvent être de trois ordres ; les devoirs de routine, les devoirs d'urgence et les occupations voulues.


