Nous ne devrions pas penser que nous sommes indépendants de Dieu, mais plutôt comprendre qu’une certaine partie de la propriété totale du Seigneur Suprême nous à été attribuée, ainsi qu’un infime libre arbitre. Nous devons savoir que le corps de matière n’est pas la propriété de l’âme qui y réside, mais de Dieu qui l’a créé, et qu’il a été donné à l’âme incarnée en fonction de son karma.
Nous devons savoir que les corps matériels sont fabriqués à l’aide des ingrédients matériels issus de l’énergie externe de Dieu, plus connue sous son aspect d’énergie matérielle. C’est grâce à ces divers corps de matière que Dieu permet à l’âme incarnée de connaître les plaisirs et les souffrances selon ses désirs.
Voilà pourquoi chacun de nous ne doit accepter que ce qui lui a été attribué par le Seigneur, et ne doit en aucun cas désirer empiéter sur la part d’autrui. Tout appartient à la Personne Suprême, et l’on ne doit en aucun cas usurper la propriété temporaire qui a été attribuée à autrui.
Pour pouvoir fabriquer des objets divers, l’homme utilise très souvent les ingrédients de base que lui fourni la nature matériel, qu’il ne peut pas créer. En réalité, le monde entier n’est qu’une combinaison des cinq éléments matériels que sont : la terre, l’eau le feu, l’air et l’éther. L’homme peut fabriquer des objets divers, mais pas leurs ingrédients de base, qui sont issus de l’énergie matérielle de Dieu. Bien sûr, l’homme en tant que fabricant peut être rétribué par Dieu, la Personne Suprême, toutefois, ni le constructeur d’un gratte-ciel, d’un engin volant ou roulant, ou d’objets divers, ni l’ouvrier et autres intervenants ne peuvent revendiquer un droit de propriété. Certes, les immeubles, les machines diverses, appartiennent à la personne qui en a financé la fabrication, mais c’est Dieu qui a fabriqué l’eau, la terre, le feu, l’air et l’éther, que l’homme peut utiliser et se faire rétribuer. Il ne peut cependant pas prétendre être le propriétaire de quoi que ce soit.
L’homme honnête n’utilise rien à des fins personnels, ni n’accapare le bien temporaire de qui que ce soit, mais offre tout ce qu’il fait et entreprend, tous les fruits de ses actes au Seigneur Krishna, tel est la perfection de l’existence. Nous ne devons pas nous battre pour acquérir plus que ce dont nous avons besoin.
Nous pouvons nous déclarer propriétaire des biens nécessaires aux besoins du corps, mais qui veut posséder plus que cela doit être considéré comme un voleur et mérité d’être puni par les lois de la nature.
Quiconque empiète sur la part d’autrui est un voleur. Nous ne devrions jamais accepter plus que ce dont nous avons véritablement besoin.
Quand l’argent nous vient en abondance grâce à la destinée, nous devrions toujours considérer qu’il appartient à Krishna, Dieu, la Personne Suprême.
Celui qui pense qu’une partie quelconque de la terre, voire de notre galaxie ou de cet immense cosmos matériel lui appartient, doit être considéré comme un voleur, et puni par les lois de la nature.
En vérité, personne ne peut échapper à la vigilance de la nature matérielle, ni même lui cacher ses intentions. Si les hommes prétendent illégitimement que cet univers, ou une partie de ce cosmos lui appartient, l’humanité tout entière sera condamné et punie par les lois de la nature en tant que société de voleurs.