Paroles de sagesse, la sagesse de Dieu
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Ils prétendent que ce monde est irréel et sans fondement, qu’aucun Dieu ne le dirige, qu’il résulte du désir sexuel et n’a d’autre cause que la concupiscence.

Les démoniaques, égarés, dénués d’intelligence, se livrent à des œuvres nuisibles, infâmes, qui visent à détruire le monde.

Les êtres démoniaques, qui se réfugient dans la vanité de soi, l’orgueil et l’insatiable concupiscence, deviennent la proie de l’illusion. Fascinés par l’éphémère, ils consacrent leur vie à des actes malsains.

Jouir des sens jusqu’au dernier moment, tel est, croient-ils, l’impératif majeur pour l’homme. Aussi leur angoisse ne connaît-elle pas de fin. Enchaînés par des centaines, par des milliers de désirs, par la concupiscence et la colère, ils entassent des richesses par voies illicites, pour satisfaire l’appétit de leurs sens.

Telle est la pensée de l’homme démoniaque : « Tant de richesses sont aujourd’hui miennes, et par mes plans, davantage encore viendront. Je possède aujourd’hui tant de choses, et demain plus et plus encore. Cet homme était de mes ennemis, et je l’ai tué ; à leur tour, je tuerai les autres. De tout je suis le seigneur et le maître, de tout le bénéficiaire. Moi parfait, moi puissant, moi heureux, moi le plus riche, et entouré de hautes relations. Nul n’atteint ma puissance et mon bonheur. J’accomplirai des sacrifices, ferai la charité, et par là me réjouirai. » C’est ainsi que le fourvoie l’ignorance.

Confondu par des angoisses multiples et pris dans un filet d’illusions, il s’attache beaucoup trop au plaisir des sens, et sombre en enfer.

Vain de lui-même, toujours arrogant, égaré par la richesse et la fatuité, il accomplit parfois des sacrifices ; mais hors de tout principe et de toute règle, ces derniers n’en peuvent porter que le nom.

Ayant cherché son refuge dans le faux ego (l’identification à son corps, et la domination de la matière), dans la puissance, l’orgueil, la concupiscence et la colère, le démoniaque blasphème la vraie religion et M’envie, Moi le Seigneur Suprême, qui réside en son corps même, comme en celui des autres.

Les envieux et malfaisants, les derniers des hommes, Je les plonge dans l’océan de l’existence matérielle sous les diverses formes de la vie démoniaques.

Ceux-là renaissent, vie après vie, au sein des espèces démoniaques, jamais ne peuvent M’approcher. Peu à peu, ils sombrent dans la condition la plus sinistre.

Trois portes ouvrent sur cet enfer : la concupiscence, la colère et l’avidité. Que tout homme sain d’esprit les referme, car elles conduisent l’âme à sa perte.

L’homme qui a su éviter ces trois portes de l’enfer voue son existence à des actes qui engagent dans la réalisation spirituelle. Il atteint ainsi peu à peu le but suprême.

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