Paroles de sagesse, la sagesse de Dieu
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la naissance, la maladie, la vieillesse, la mort et la méchanceté. Elle conduit à l'adoption du service d'amour et de dévotion offert à Dieu, et ainsi permet de développer l'amour pour Krishna, l'Eternel Suprême.

La conscience de Dieu, c'est éprouver le désir ardent de connaître Dieu, de l'aimer, de Lui obéir, de s'abandonner à Lui, de faire constamment sa volonté, de le servir avec amour et dévotion, d'agir pour Lui et de répandre ses gloires.

Alors Dieu qui contrôle tout nous prendra sous sa protection. Toutes nos souffrances disparaîtront et plus personne ne pourra nous faire de mal.

Les deux formes d'oubli.

Maya, la nature matérielle, provoque l'oublie de notre relation avec Krishna, Dieu, la Personne Suprême. En réalité, maya signifie « ce qui n'est pas, ou l'illusion », ce qui n'a pas d'existence.

Il est donc faux de croire que l'être vivant, l'âme incarnée, n'a aucun lien avec le Seigneur Suprême. Il peut ne pas croire en l'existence de Dieu, ou penser que rien ne les relie, mais il s'agir là d'illusions, ou maya. En proie à cette fausse conception de la vie, l'être humain se morfond de peurs et d'angoisses sans fin. Autrement dit, toute conception de vie sans Dieu relève de maya.

C'est notre corps matériel qui provient de la nature matérielle, elle-même l'énergie externe de Dieu, qui provoque l'oublie. Ainsi, par le corps matériel dans lequel elle est incarnée, l'âme oublie qui elle est, ainsi que toutes ses vies antérieures.

La première forme d'oubli survient à l'instant de la mort. L'âme se trouvant enfermée dans son corps éthéré est transportée par les assistants du Seigneur Krishna dans le sein d'une nouvelle mère, qui lui donnera ainsi un nouveau corps matériel. C'est le corps de matière, qui plonge l'être spirituel incarné dans l'oubli de tout ; de Dieu, de sa vie antérieure, de sa véritable identité, de l'existence réelle, de tout. Cet oubli est accentué par l'énergie externe, l'énergie matérielle du Seigneur sous sa forme de nature matérielle, qui influence l'être incarné par ses attributs et modes d'influence que sont ; la vertu, la passion et l'ignorance. En réalité, la mort est synonyme d'oubli.

La deuxième forme d'oubli. Quiconque perd toute notion de son corps cesse d'être enchaîné à l'existence matérielle. Aussi longtemps que nous demeurons conscients de notre existence corporelle, nous menons une existence conditionnée sous l'influence des attributs de la nature matérielle. Mais dès que nous oublions l'existence physique, alors la vie matérielle conditionnée prend fin. Or cet oubli devient possible lorsque nous utilisons nos sens dans le service d'amour absolu du Seigneur. A l'état conditionné, l'être incarné utilise ses sens en s'identifiant à une famille donnée, à une communauté ou à une nation. Mais dès qu'il oublie toutes ces désignations matérielles circonstancielles et qu'il réalise sa nature éternelle de

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