Elle-même est très consciente de ce fait, mais accepte néanmoins la tâche ingrate de maintenir par son influence les âmes oublieuses dans l'égarement, qui est le foyer de la peur.
Le Seigneur ne freine en rien son énergie illusoire dans l'accomplissement de cette tâche, car celle-ci est nécessaire à la réforme des âmes incarnées et conditionnées par la matière.
Un père affectueux n'aime pas voir ses enfants punis par d'autres. Cependant, lorsqu'ils se montrent insoumis, Il n'hésite pas à les placer sous la garde d'un tuteur sévère, dans le seul but de les remettre sur le droit chemin. Mais le Père tout puissant, dans son amour infini, désire en même temps la délivrance des âmes conditionnées, leur libération des griffes de l'énergie illusoire.
Le roi jette ses citoyens rebelles derrière les barreaux, mais parfois, les préférant libres, il se rend en personne à la prison et les implore de se repentir, pour qu'ils puissent être relâchés.
De même, le Seigneur descend de son royaume dans celui de l'énergie illusoire et y offre personnellement aux âmes conditionnées le remède à tous leurs maux en leur donnant la Bhagavad-gita, [paroles de Krishna, Christ, Dieu, la Personne Suprême] où Il enseigne que l'influence de l'énergie illusoire s'avère bien difficile à vaincre, mais que quiconque s'abandonne à Lui est, par sa volonté suprême, aussitôt libéré.
S'abandonner au Seigneur est le moyen le plus sûr de nous libérer des aliénations de l'énergie illusoire.
Logos 414
Ce sont les activités visant la satisfaction des sens et dont le seul but est de plaire au mental et aux sens, qui sont la cause de l'enchaînement à la matière. Tant que l'âme s'adonne à ces actions intéressées, elle ne cessera pas de se réincarner d'une espèce à une autre.
Krishna, Dieu, la Personne Suprême dit :
Lorsque quelqu'un considère la satisfaction des sens comme le but de sa vie, il s'engage dans la vie matérielle à en devenir fou et se livre à toutes sortes d'activités coupables. Il ne sait pas que c'est en raison de ses méfaits passés qu'il à déjà reçu un corps matériel, qui, malgré sa nature transitoire, est à l'origine de sa souffrance. En vérité, l'être distinct n'aurait jamais dû revêtir cette enveloppe charnelle, mais celle-ci lui a été attribuée pour la satisfaction de ses sens. Aussi, Je ne crois pas qu'il sied à un homme intelligent de s'empêtrer à nouveau dans des activités matérielles qui le contraindraient perpétuellement à revêtir des corps, vie après vie. Tant que l'être