English

collectivement, visant à les amener à s’aimer et à se respecter. Elle les oblige à suivre
scrupuleusement des règles précises accordant à tout un chacun, des droits et des devoirs, et
comprenant des sanctions pour tout manquement.
Son but est de permettre aux entités spirituelles de s’améliorer et d’évoluer, en s’aimant et en
se respectant mutuellement. La mise en place de l’éthique débouche inévitablement sur
l’ordre, la fraternité, la déférence, l’égalité qui incitent les hommes à pénétrer les données
relatives à la justice, à l’honnêteté. Dès lors se manifesteront tout naturellement les notions de
partage, de loyauté, de courtoisie, d’affinité.
Imaginons un instant mes amis, un jeune homme avide de savoir, questionnant son père sur
les racines du mal. A l’approche du grand siècle, comme de nombreux hommes et femmes il
se pose de multiples questions sur son devenir. Comment ne pas être outré, écoeuré, par tant
de méchanceté.
Je ne peux plus ouvrir un journal ; pense-t-il, écouter ou regarder les informations télévisées
sans qu’il n’y soit relaté des faits divers macabres, des actes de violence sans réel fondement,
si ce n’est dans le seul but d’assouvir sa libido. Comme de nombreux fils dans ce cas-là, il se
tourne vers son père et lui pose la question suivante :
Pourquoi l’homme est-il si méchant ? Quel en est le fondement ?
Réfléchis mon fils, tu connais la réponse. Analyse le comportement de l’homme avec
objectivité, honnêteté, droiture, sans porter de jugement ? La réponse n’est pas seulement
d’ordre matériel. Remonte à l’origine du mal, mon fils répond le père, alors tu trouveras.
Comme bon nombre de jeunes de son âge, il éprouve un mépris viscéral à l’égard des forces
du mal et leurs manifestations et ramifications tentaculaires. Pour l’heure se dit-il, pense
plutôt à la réponse de ton père et trouve l’origine du mal. C’est alors que la scène de la
tentation traversa son esprit. Mais oui, se dit-il, voilà le premier point, la désobéissance ?
Cette dernière n’est pas en soi un acte répréhensible dès lors qu’elle ne porte pas préjudice au
développement de l’entité spirituelle sujet de ses semblables ou des personnes qu’elles
côtoient.
Le fait d’adjoindre à la désobéissance un état d’ignorance notoire, entraîne inévitablement des
actions néfastes tant pour l’être qui désobéit que pour son entourage. Le provocateur ou
l’incitateur à la désobéissance est d’autant plus condamnable dans ce cas précis qu’il utilise à
des fins mesquines mercantiles, ou tout simplement de méchanceté pure, le manque de
connaissance des manipulés dans le seul but inavoué de les perdre en les maintenant dans
l’ignorance et l’aveuglement.
En poussant plus loin sa réflexion, notre jeune homme se rend compte qu’il peut associer à la
désobéissance, outre l’ignorance, l’orgueil, la vanité, la suffisance, la stupidité, tares qui
éloignent les hommes de la qualité première édictée par le CHRIST, je veux parler de l’amour
et de l’humilité.
L’homme sage les associe naturellement. Or cette pénétration d’esprit lorsqu’elle est mise en
application apporte à l’entité une ouverture sur le savoir, une plus grande compréhension de la
vérité. Dans le cas contraire, les tares citées ci-dessus, poussent les fils à se retourner non
seulement contre leurs pères, mais également contre toute forme d’autorité. Tout en abordant
ces sujets, notre garçon pense subitement à la jalousie. Mais oui, se dit-il, la jalousie est liée à
tous ces faits, car elle provoque de nombreux heurts, dissensions, éclatements, déchirements.
Elle pousse les hommes à commettre les pires exactions, mettant en exergue dans leur esprit,
agressivité, cruauté et provoque énormément de douleur et de souffrance.
A ce stage, les hommes sont fermés à toute forme de raison, d’écoute, de compréhension.

Si en plus des tares citées l’entité ajoute l’envie et le désir, alors elle commettra des actes
irréparables, qui l’enfonceront davantage encore dans la matière la rendant aveugle et sourde.
Il est écrit :