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sphère céleste, sa totale cohésion, sa raison d’être, sa pureté, basée sur le bien-être, le repos,
l’affinité entre les entités, l’amour qui doit y régner et l’atmosphère empreinte d’une parfaite
sérénité. A cause d’eux, l’équilibre était rompu.
C’est pourquoi, l’ETERNEL les installa sur Terre, avec pour punition de se repentir, d’y
apprendre les leçons nécessaires à l’épuration de leurs essences spirituelles et ce, avec
rudesse. Il va sans dire, qu’étant leur descendant, nous avons hérité du péché originel.
L’accès au plan céleste, est subordonné à la purification de notre essence spirituelle, au rejet
de tout ce qui est matériel, des forces du mal, et à la renaissance en tant qu’entité spirituelle
sainte. La renaissance spirituelle, est la résultante d’actions bénéfiques réalisées sur terre.
Et DIEU créa l’homme à son image, c’est-à-dire entité spirituelle comme lui. Il a ainsi voulu
lui manifester tout son amour, et lui faire prendre conscience de l’importance qu’il lui
accorde. Nous sommes ses Fils, car issu de lui, et possédant en nous son principe vivifiant.
En ce moment-là ADAM et EVE vivaient au jardin d’Eden, lieu se trouvant alors dans
l’univers spirituel, celui qui interpénètre le nôtre, et n’avaient pas encore de corps biologique.
C’est à la suite de leur désobéissance à DIEU, après qu’ils eurent préféré par ignorance croire
et écouter le prince des ténèbres, que le PERE les déplaça de ce lieu mythique pour les placer
sur terre, après leur avoir créé un corps en utilisant pour cela la matière composant le sol de
cette planète.
DIEU les plaça sur terre, afin qu’ils prennent conscience de l’énormité de leur faute, qu’ils en
mesurent la portée, l’étendue et les conséquences néfastes que leurs actes pouvaient produire
pour eux ainsi que pour cet univers saint où ils vivaient, et qui devait demeurer sain de toutes
impuretés. Aucune onde ou masse négative, aucun acte négatif ne doivent y être commis. Le
mal sous toutes ses formes ne peut y pénétrer. C’est pourquoi le PERE plaça des chérubins
dont la mission est d’empêcher tout ETRE ayant le mal en lui, d’y avoir accès. En les plaçant
sur terre, le PERE voulait également qu’ils suivent toute une série d’épreuves, dont le but était
de les aider en y étant confronté, qu’ils les surmontent et qu’ainsi ils finissent par rejeter le
mal sous toutes ses formes. Qu’ils épurent leurs essences spirituelles, et qu’ils retournent
définitivement d’où ils sont issus, dans le royaume de DIEU.
Etant les descendants d’ADAM et EVE, nous avons en quelque sorte bénéficiés du péché
originel comme eux. Notre présence sur terre est soumise aux mêmes critères. Non seulement
nous n’y sommes théoriquement que de passage, tout dépend des aléas dus à notre
comportement, notre attitude, nos actes, mais notre but final est précisément de retourner dans
le royaume du PERE, afin d’y demeurer pour toujours. Le péché originel nous est imputé de
fait. Nous verrons plus loin comment épurer notre essence spirituelle, et comment renforcer
notre résistance à contrer les forces du mal, tout en consolidant nos acquis grâce aux épreuves
rencontrées tout au long de notre vie. Ces dernières ont pour but de nous aider à éviter les
pièges tendus par les ETRES maléfiques, dont le désir ardent est de nous retenir prisonnier
dans ce monde matériel, en nous faisant croire qu’il n’y en a pas d’autres.
Nous sommes des entités spirituelles, ce terme est plus précis, car il désigne l’ETRE lui-
même, traite de sa réelle identité, et distingue l’ETRE spirituel agissant du corps humain qui
n’en est que le réceptacle, que le véhicule. Je préfère le terme d’entité spirituelle, en analogie
avec âme ou esprit, qui n’offrent pas aux hommes de prises réelles avec la vérité. Ces derniers
ne permettant pas à l’homme de s’y associer, bien au contraire, il a l’impression de parler de
quelqu’un d’autre, ou de quelque chose qui lui est adjoint. Le terme d’entité spirituelle nous
désigne réellement et constitue de ce fait notre moi, notre représentation d’ETRE spirituel
vivant.
Notre corps revêt dès lors son véritable rôle, rempli sa pleine fonction, celui de véhicule,
devant nous permettre d’évoluer dans notre univers régi par la matière, dont il est lui-même
issu.