La science spirituelle pure
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Celui qui est enrichi de bonnes qualités est en fait riche, et celui qui n’est pas satisfait dans la vie est en fait pauvre.

Une personne misérable est une personne qui ne peut pas contrôler ses sens, tandis qu’une personne qui n’est pas attachée à la satisfaction des sens est un véritable contrôleur [qui maîtrise ses sens et son mental].

Celui qui s’attache à ressentir la satisfaction est le contraire, un esclave.

Ainsi, J’ai élucidé toutes les questions sur lesquelles vous vous êtes renseignés. Il n’est pas nécessaire d’avoir une description plus élaborée de ces bonnes et mauvaises qualités, car voir constamment le bien et le mal est en soi une mauvaise qualité.

La meilleure qualité c’est de transcender le bien et le mal matériel.

Logos 383

Au-delà du concept matériel de la forme des êtres vivants, il y en a un autre, subtil. Le concept d’une forme indéfinie, invisible, inaudible et non manifestée.

Mais c’est au-delà encore de cet état subtil que se situe la forme réelle des êtres, sinon comment pourraient-ils naître et renaître, encore et encore ?

Tout comme certains assimilent la gigantesque manifestation matérielle au corps du Seigneur, d’autres Lui prêtent une forme subtile, éthérée, existant au-dehors de l’ouïe, de la vision, ou de toute autre voie de manifestation, et perceptible, selon eux, par la seule réalisation intérieure. Mais ces concepts ne s’appliquent qu’aux formes de matière dense et éthérée des êtres conditionnés par la matière, car la forme du Seigneur Suprême est purement spirituelle.

L’âme elle-même possède, au-delà des identités physique et psychique qui la recouvrent à l’état conditionné, une forme de même nature. Le corps matériel et les fonctions psychiques cessent d’ailleurs d’exercer leur activité dès que l’être spirituel quitte l’enveloppe charnelle visible. En vérité, lorsque nous disons d’un être une fois qu’il a quitté son corps matériel : « Il est parti », c’est que nous ne pouvons plus distinguer son action dans le corps. Tant qu’il se trouvait dans le corps, on pouvait toujours percevoir sa présence, même durant le sommeil, lorsque le corps est inactif, par le mouvement de la respiration. Ainsi, quand l’âme éternelle quitte le corps, et que meurt le corps qu’elle occupait, cela ne signifie pas qu’elle cesse également d’exister ; sinon, comment pourrait-elle renaître encore et encore ?

En conclusion, le Seigneur existe éternellement dans sa forme spirituelle et absolue, qui n’est ni matérielle ni subtile (éthérée) comme celles que revêt l’être spirituel incarné, et qui jamais ne doit leur être comparée. L’être individuel et distinct de Dieu que chacun de nous est, possède également une forme spirituelle éternelle, qui ne

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