La science spirituelle pure
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La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet, par la douleur ressentie, de connaître ce que génèrent les actions malveillantes et ainsi de ne plus jamais faire le mal sous quelques formes que ce soit à personne.

La souffrance est utile et nécessaire, car elle permet d’effacer les péchés et les actes méchants voire criminels accomplis dans le passé.

Il est écrit : « Tu ne tueras pas » et « Si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée ».

Il est aussi écrit : "Œil pour œil, dent pour dent". Or, s'il convient d'appliquer ce principe, c'est bien contre celui qui, cruellement, impudemment, sacrifie la vie d'autrui pour assurer sa propre subsistance. La véritable justice sociale consiste à condamner un tel misérable à la peine de mort, et ce, afin de lui épargner l'enfer. La mise à mort d'un meurtrier par l'État représente un bienfait pour le coupable, car ainsi, il n'aura pas à souffrir pour son crime dans sa vie prochaine. La peine de mort est en vérité la plus minime sentence qu'un tel meurtrier puisse voir prononcer contre lui, et les smrti-sastras stipulent qu'en recevant du roi un tel châtiment, selon le principe de "œil pour œil, dent pour dent", le coupable se voit purifié de toutes ses fautes, tant et si bien qu'il peut devenir apte à être promu aux planètes édéniques.

Meurtrier, l'est également celui qui tue un animal. C'est ce qu'affirme Manu, l'illustre auteur du traité renfermant tous les codes civiques et principes religieux applicables à la société humaine. Car, la chair animale n'est pas destinée à l'homme civilisé, dont le premier devoir est de préparer son retour à Dieu. Toujours selon Manu, l'acte de tuer un animal s'insère dans une vaste conspiration menée par un groupe de pécheurs, tous également coupables, et passibles d'être punis pour meurtre, exactement comme un groupe de conspirateurs qui attentent, dans un effort combiné, à la vie d'un homme. Celui qui permet qu'on tue l'animal et celui qui accomplit l'acte meurtrier, celui qui vend la chair de l'animal ainsi abattu et celui qui l'apprête, celui qui distribue une telle nourriture et, enfin, celui qui la mange, tous sont meurtriers, tous également passibles des punitions préparées par les lois de la nature.

Malgré tous les progrès de la science matérielle, nul n'est en mesure de créer un être vivant; nul n'a donc le droit de tuer un être vivant à sa fantaisie.

La personne qui connaît la déchéance mais qui dans sa vie antérieure était vertueuse, si elle se tourne vers Dieu retrouvera sa position originelle.

Sur l'ordre du Seigneur, un bhakta accompli peut parfois descendre dans l'univers matériel comme le ferait un homme ordinaire. Mais du fait de ses pratiques passées, il s'attachera naturellement au service de dévotion, et ce, sans aucune raison apparente. En dépit des différents obstacles se dressant autour de lui du fait de circonstances diverses, il persévérera automatiquement dans la voie du service de dévotion et progressera ainsi peu à peu jusqu'à atteindre le niveau de perfection qui,

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