La voie de la libération, de la véritable liberté
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Mes chers enfants, vous ne devriez envier aucun être vivant, mobile ou immobile. Sachant que Je me trouve en eux, vous devriez à chaque instant témoigner du respect à tous. En agissant ainsi, c'est à Moi que vous ferez offrande de respect.

L'humble sage, éclairé du pur savoir, voit d'un œil égal le noble sage et érudit, la vache, l'éléphant, ou encore le chien ou le paria. Celui qui voit l'âme infinitésimale et le Seigneur Suprême comme toujours distincts l'un de l'autre est très cher au Seigneur. Celui qui prêche que les êtres vivants sont distincts du Seigneur Suprême est très cher à Visnu [émanation plénière de Krishna]. La véritable activité des organes des sens, qu'il s'agisse du mental, de l'œil, de la langue ou de tout autre organe de perception ou d'action, consiste à Me servir pleinement. A moins d'utiliser ainsi ses sens, l'âme conditionnée ne peut même pas songer à échapper au terrible engrenage de l'existence matérielle, aussi puissant que la corde rigide de Yamaraja [Le seigneur de la mort et juge des coupables].

Ephémères, joies et peines, comme étés et hivers, vont et viennent. Elles ne sont dues qu'à la rencontre des sens avec la matière, et il faut apprendre à les tolérer, sans en être affecté.

Le Seigneur Suprême se tient dans le cœur de tous les êtres, et dirige leurs errances à tous, qui se trouvent chacun comme sur une machine (le corps) constituée d'énergie matérielle.

La perfection de la connaissance spirituelle.

Le Seigneur Suprême décrit ce qu'est la perfection spirituelle, que l'on peut connaître même dans l'univers matériel.

Krishna, Dieu, la Personne Suprême dit :

Le dévot, envieux de rien, qui se comporte avec tous en ami bienveillant, qui de rien ne se croit le possesseur, qui est libéré du faux ego [de la domination de la matière, et de l'identification au corps] et reste le même dans la joie comme dans la peine, qui pardonne, qui toujours connaît le contentement et s'engage avec détermination dans le service de dévotion, et dont le mental et le corps sont abandonnés au Seigneur Suprême, celui-là M'est très cher.

Le dévot qui jamais n'est cause d'agitation pour autrui et que joies et peines n'affectent pas, qui ne dépend en rien des modes de l'action matérielle, l'être pur, expert en tout, libre de toute anxiété, libéré de la souffrance, et qui ne recherche point le fruit de ses actes, celui-là M'est très cher.

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