Dieu à son messager
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Tu mourras, si tu ne l’avertis pas, si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa
mauvaise voie, et pour lui sauver la vie. Ce méchant mourra dans son iniquité, et je te
redemanderai son sang.
Mais si tu avertis le méchant, et qu’il ne se détourne pas de sa méchanceté et de sa mauvaise
voie, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton âme.
Celui qui est violent, qui répand le sang, ou qui commet quelque chose de semblable, s’il
déshonore la femme de son prochain, s’il opprime le malheureux et l’indigent, s’il commet
des rapines, celui là ne vivra pas.
Si Caïn a été le premier meurtrier de l’histoire, nous constatons qu’il a fait des émules, et
qu’aujourd’hui encore, des hommes mettent tout en œuvre pour l’imiter en écoutant le diable,
adoptant pour ce faire, la philosophie satanique, qui mène à la mort réelle.
Mais c’est beaucoup trop simple aussi, de tout mettre sur le dos de Satan. S’il est vrai que son
rôle est évident dans la perte des hommes, et dans le chaos planétaire, en attisant la
méchanceté et la haine des être humains, parmi les plus faibles certains s’en font l’écho,
reprenant ce courant négatif à leur compte, et le répandant tous azimuts, ils versent le sang,
spolient, dérobent, escroquent, répandent des propos haineux tirés de la pensée du diable,
agissent sans vergogne, et n’éprouvent aucun remord.
L’une des raisons essentielles du désastre planétaire est ce système capitaliste, qui divise les
hommes en créant des disparités énormes, dont l’envie et le désir, les deux poisons de
l’humanité, sont le point d’orgue. Ce système économique a été mis en place par le prince du
mal, et suggéré à des décideurs comme applicateurs de ses bas desseins, dans le but évident de
diviser et augmenter la haine parmi les hommes.
Le capitalisme prône entre autre, l’enrichissement et entraîne par voie de conséquence toute
une panoplie de désir, de besoin bassement matérialiste, qui non seulement aveugle les
hommes, mais les rendent avides, envieux, mesquins, calculateurs, indifférents, cyniques et
les amènent en s’adonnant à la luxure et au luxe, à se lancer dans la lutte effrénée de
l’acquisition de bien matériel, à écraser les plus faibles sans émotion aucune, pour lesquels ils
n’éprouvent que mépris, voir une profonde indifférence.
Le capitalisme entraîne toute une foule de déviance, et apporte à celui qui décide de l’adopter,
le besoin impérieux et toujours grandissant d’avoir, de posséder, d’amasser, d’augmenter son
capital ou ses propriétés fonciers, au détriment des personnes qu’il côtoie, à qui il ne veut rien
donner, encore moins laisser. Ses pensées sont bien souvent belliqueuses, et il ne reculera
devant rien pour parvenir à ses fins.
J’ai parlé plus haut des faibles, bien entendu il est une évidence qu’ignore celui qui emploiera
cette philosophie satanique, c’est qu’elle ne peut être adoptée, que par celui qui ne peut pas
résister aux forces du mal, dont le besoin et l’envie sont deux ailes destructrices. La
méchanceté est l’apanage des êtres incapables de se maîtriser, de résister aux pulsions
mercantiles. Ils sont généralement intolérants, violents, agressifs, froids, sournois, hypocrites
etc.
A ce stade, les hommes qui en font parties, appartiennent aussi à la classe de ceux qui n’ont
aucun amour propre, et qui sont pour une grande part, désargentés.
Ces derniers copient bêtement les bas instincts des nantis ou de ceux qui ont bâti une fortune
contestable, optant pour une voie qui les mènera inévitablement à leur perte. Ils utilisent la
plupart du temps, des moyens ou méthodes destructeurs que sont :
Le vol, l’escroquerie, la vente de produits interdits et dangereux pour l’être humain, le rapt, la
traite des femmes, l’assassinat etc.
Les hommes qui décident de suivre la voie du mal, de la méchanceté, créent en eux par la
parole et la pensée, des ondes et masses négatives, qui retiennent fermement leur essence
spirituelle dans la matière, et provoque chez eux diverses cécités dont la plus grave,

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