Les âmes incarnées dans les corps d’animaux bénéficient tout naturellement et automatiquement de l’élévation spirituelle, et progressent ainsi jusqu’à ce qu’elles obtiennent la forme humaine.
Or, une âme incarnée dans un corps animal qui voit sa progression stoppée par une atteinte à sa vie, voit son ascension spirituelle arrêtée net. Elle devra revenir lors de sa prochaine vie dans le même genre de corps que celui qu’elle vient de quitter. Cette deuxième existence est en réalité le prolongement de la dernière interrompue. Elle aura à nouveau à souffrir de cette situation. De quel droit doit-on faire souffrir une âme innocente ?
Il en est ainsi pour toutes les âmes incarnées dans des corps d’animaux tués dans les abattoirs, par les chalutiers en pleine mer, dans tous les centres d’élevage ou centre de la mort et partout ailleurs.
L’avortement n’est pas en reste, car cet acte criminel empêche une âme individuelle, distincte de la mère, de poursuivre son ascension spirituelle, de connaître Dieu, de bénéficier du savoir du Seigneur Suprême, et de pouvoir découvrir le chemin qui conduit dans le royaume de Krishna.
Si la mère à le droit de faire de son corps ce qu’elle veut, de quel droit se permet-elle de décider à la place de son enfant ?
De quel droit se permet-elle de stopper l’évolution spirituelle de l’âme de cet enfant, sans lui demander son avis ?
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C’est l’intérêt et la satisfaction de l’âme qu’il faut rechercher, pas ceux du corps.
Chacun de nous est, en vérité, une âme spirituelle, un fragment infime, partie intégrante de Dieu, qui réside en tant qu’être incarné, dans un corps spécifique, celui d’un être céleste, d’un être humain, d’un animal ou d’un végétal, car dans tous ces différents corps réside une âme spirituelle.
C’est grâce à l’âme que le corps vit, bouge et se développe. Le corps est en réalité une masse d’éléments matériels inertes, sans vie, et demeure « mort » en permanence. Voilà pourquoi nous devons retrouver notre véritable identité spirituelle, et cesser ne nous identifier à notre corps.