Le but de la vie humaine est de renouer le lien qui nous unit à Dieu, de l’aimer, de Lui obéir, de faire sa divine volonté avec enthousiasme, de lier nos désirs et nos intérêts aux siens, de lui offrir tous les fruits de nos actes, de parvenir à la réalisation spirituelle, d’atteindre la conscience de Krishna ou conscience de Dieu, de nous abandonner à Krishna et de le servir avec amour et dévotion, afin de nous établir au niveau spirituel absolu. Ceux qui trouvent refuge en Dieu, jouissent d’une paix que rien ne vient troubler.
L’amour de Dieu ou amour pour Dieu est le point culminant de la perfection spirituelle.
Celui qui a la chance de servir une grande âme, un maître spirituel, authentique serviteur de Krishna, est assuré que le chemin de la libération, du salut, lui est grand ouvert.
Les âmes saintes sont des spiritualistes ou transcendantalistes aussi calmes que paisibles. La colère leur est étrangère, et elles accordent leur amitié à tous les êtres vivants. Le seul fait de fréquenter de telles âmes pures peut transformer une personne en un dévot de Krishna. En vérité, la compagnie des saints dévots s’avère essentielle au développement de l’amour pour Dieu.
La voir du progrès spirituel est accessible à quiconque entre en contact avec une personne sainte. En suivant cette voie, on est sûr de développer sa conscience de Krishna dans le cadre du service de dévotion intégral. Voilà quelques attributs d’une personne consciente de Krishna.
Le dévot envieux de rien, qui se comporte avec tous en ami bienveillant, qui de rien ne se croit le possesseur, qui est libéré du faux ego (faux ego ou ego matériel, force qui enchaîne l’être incarné à l’existence matérielle. La force qui pousse l’être incarné à s’identifier à son corps et à vouloir dominer la matière) et reste le même dans la joie comme dans la peine, qui pardonne, qui connaît toujours le contentement et s’engage avec détermination dans le service de dévotion, et dont le mental et le corps sont abandonnés au Seigneur Suprême, celui-là M’est très cher.
Le dévot qui ne cause jamais d’agitation envers autrui et que joies et peines n’affectent pas, qui ne dépend en rien des modes de l’action matérielle, l’être pur, expert en tout, libre de toute anxiété, libéré de la souffrance, et qui ne recherche pas le fruit de ses actes, celui-là M’est très cher.
Celui qui ne se saisit ni de la joie ni de la peine, qui ne s’afflige ni ne convoite, qui renonce au favorable comme au défavorable, celui-là M’est très cher.