noirs, ni jaunes, ni rouges, ni métis, ni Américains, ni Européens, ni Africains, ni Caribéens, ni Asiatiques, ni Océaniens, mais les membres unis de la même famille divine, celle de Dieu, et qu'ils ne sont pas de ce monde matériel.
Alors le blasphème, la haine, le racisme, les discriminations, l'inhumanisme, l'indifférence, la convoitise, l'envie et l'orgueil disparaîtront, et apparaîtront l'amour, l'harmonie et la paix. Il est de notre responsabilité à tous, et Dieu nous le recommande, de diffuser cette vérité dans le monde entier.
Logos 395
Etant des âmes spirituelles, les conceptions corporelles ne nous concernent pas.
La corpulence, la maigreur, la souffrance physique et mentale, la soif, la faim, la peur, le désaccord, le désir de jouissance matérielle, la vieillesse, le sommeil, l'attachement aux biens matériels, la colère, l'affliction, l'illusion et l'identification au corps ne sont qu'autant de transformations de l'enveloppe matérielle qui recouvre l'âme spirituelle. Toute personne accaparée par une conception matérielle de l'existence, axée sur le corps, se trouve affectée par ces phénomènes, mais l'âme n'est en aucun cas touchée par cette conception corporelle. Elle n'est donc ni grasse, ni maigre, ni quoi que ce soit de tout cela.
L'être spirituellement évolué n'a aucun lien avec le corps ni avec les actes de celui-ci et leurs conséquences. Lorsque l'on parvient à comprendre que sa propre existence diffère de celle du corps, et que l'on n'est donc ni gras ni maigre, on atteint le plus haut niveau de la réalisation spirituelle. Au contraire, celui qui n'a pas conscience de son identité réelle demeure enchaîné à l'univers matériel du fait de sa conception corporelle de l'existence. A l'heure actuelle, c'est toute l'humanité qui vit avec cette conscience corporelle. L'intelligence spirituelle permet de comprendre cette vérité et d'élever du même coup la société au niveau de la perfection.
Celui qui cesse d'être affecté par la conception corporelle de l'existence sous ses différents aspects peut s'élever jusqu'au service de dévotion offert au Seigneur. Plus nous nous libérons de toute conception corporelle, plus nous nous établissons fermement dans le service de dévotion et plus nous devenons heureux et paisibles. L'être libre de toute conception corporelle de l'existence vit séparé du corps, alors même qu'il vit en ce monde matériel.
Tous les êtres humains s'entendraient beaucoup mieux, s'il n'y avait pas de « mien », de « tien », de « moi », et de « toi », inhérent au concept corporel de l'existence.
La notion erronée du « moi » et du « toi », reposant sur une conception de l'existence fondée sur le corps, est un produit de l'ignorance. Cette conscience corporelle est la