La science spirituelle pure
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« Les hommes et les femmes qui ont basé leur existence sur l'assouvissement des désirs charnels illicites sont placés dans toutes sortes de conditions horribles dans les enfers du nom de Tamisra, Andha-tamisra et Raurava ».

L'existence matérielle repose sur la vie sexuelle. En effet, tous les matérialistes, contraints à de rudes tribulations au cours de leur lutte pour l'existence, fondent leur vie sur le plaisir charnel. C'est pourquoi la civilisation védique n'admet les activités sexuelles que d'une manière restreinte; elles ne sont destinées qu'aux couples mariés, seulement dans le cadre de la procréation. Ceux qui, à seule fin de satisfaire leurs sens, ont recours à l'union charnelle de manière illégale et illicite doivent s'attendre, hommes et femmes, à subir un sévère châtiment, que ce soit au cours de cette vie ou après la mort. En cette vie, ils peuvent être frappés par des maladies infectieuses telles que la syphilis et la gonorrhée, et après la mort, ainsi que nous le voyons dans ce passage, ils sont susceptibles de connaître mille souffrances infernales. Le Seigneur condamne avec force la vie sexuelle illicite (hors mariage), ajoutant que ceux qui engendrent des enfants par union illicite devront aller en enfer. Et c'est ce que confirme la science de Dieu en disant que de tels malfaiteurs sont envoyés aux enfers du nom de Tamisra, Andha-tamisra et Raurava.

L’Eternel Suprême poursuit : « On dit parfois que l'homme connaît le ciel ou l'enfer sur cette planète même, car des châtiments infernaux y sont également visibles ».

Il arrive que des incroyants refusent les enseignements des écritures saintes concernant l'enfer, et qu'ils rejettent leurs descriptions authentiques. Le Seigneur confirme donc leur exactitude en disant qu'on peut même voir de telles conditions infernales sur terre; en effet, elles n'existent pas seulement sur la planète de Yamaraja. Là-bas, le pécheur obtient la possibilité de s'entraîner à vivre dans les conditions infernales auxquelles il sera soumis dans sa vie future, après quoi il renaît sur une autre planète pour y poursuivre son existence infernale.

Par exemple, si un homme est condamné à vivre en enfer et à y ingurgiter des excréments et de l'urine, il devra tout d'abord s'y entraîner sur la planète de Yamaraja, après quoi il obtiendra un type de corps particulier, dans ce cas celui d'un porc, lui permettant de croire qu'il jouit de l'existence en mangeant des excréments. Ainsi qu'il a déjà été mentionné, dans toutes conditions, même la plus abominable, l'âme déchue se croit heureuse. Sinon, il lui serait impossible de connaître des conditions de vie aussi infernales.

L’Eternel Suprême continue : « Après avoir quitté son corps, l'homme qui a subvenu à ses besoins et à ceux de sa famille par des actes coupables, doit subir une vie d'enfer, et avec lui ses proches ».

L'erreur de la civilisation actuelle tient à ce que l'homme ne croit pas en l'existence d'une vie future. Mais qu'il y croie ou non, cette vie existe bel et bien, et s'il ne mène pas une existence responsable, suivant les instructions des écritures autorisées, comme les Vedas, les saintes écritures originelles appelées aussi « Le véritable

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