Paroles de Krishna, Christ, Dieu, la Personne Suprême
Page 7 sur 51

Le Seigneur Bienheureux dit :

Bien que tu tiennes de savants discours, tu t'affliges sans raison. Ni les vivants, ni les morts, le sage ne les pleure.

Jamais ne fut le temps où nous n'existions, Moi, toi et tous ces rois ; et jamais aucun de nous ne cessera d'être.

A l'instant de la mort, l'âme prend un nouveau corps, aussi naturellement qu'elle est passée, dans le précédent, de l'enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse. Ce changement ne trouble pas qui a conscience de sa nature spirituelle.

Ephémères, joies et peines, comme étés et hivers, vont et viennent. Elles ne sont dues qu'à la rencontre des sens avec la matière, et il faut apprendre à les tolérer, sans en être affecté.

Celui que n'affectent ni les joies ni les peines, qui, en toutes circonstances, demeure serein et résolu, celui-là est digne de la libération.

Les maîtres de la vérité ont conclu à l'éternité du réel et à l'impermanence de l'illusoire, et ce, après avoir étudié leur nature respective.

Sache que ne peut être anéanti ce qui pénètre le corps tout entier. Nul ne peut détruire l'âme impérissable.

L'âme est indestructible, éternelle et sans mesure ; seuls les corps matériels qu'elle emprunte sont sujets à la destruction. Fort de ce savoir, engage le combat.

Ignorant celui qui croit que l'âme peut tuer ou être tuée ; le sage, lui, sait bien qu'elle ne tue ni ne meurt.

L'âme ne connaît ni la naissance ni la mort. Vivante, elle ne cessera jamais d'être. Non née, immortelle, originelle, éternelle, elle n'a jamais eu de commencement, et jamais n'aura de fin. Elle ne meurt pas avec le corps.

Comment, celui qui sait l'âme non née, immuable, éternelle et indestructible, pourrait-il tuer ou faire tuer ?

A l'instant de la mort, l'âme revêt un nouveau corps, l'ancien devenu inutile, de même qu'on se défait de vêtements usés pour en revêtir de neufs.

Facebook

VISITEURS

4005986

Visiteurs en Ligne

4005986





Visiteurs par pays