Paroles de Krishna, Christ, Dieu, la Personne Suprême
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VERSET 3

Seul un ignorant prétendra que l'action dévotieuse conclut autrement que l'étude des éléments
matériels. Les vrais érudits l'affirment, si l'on suit parfaitement l'une ou l'autre voie, on atteint
leurs fins communes.

VERSET 4

Celui qui sait que le but atteint par le renoncement peut aussi l'être par l'action dévotieuse, qui
réalise ainsi l'unité de ces deux voies, celui-là voit les choses dans leurs juste relief.

VERSET 5

Qui pratique le renoncement, mais ne sert le Seigneur avec amour et dévotion, ne saurait
trouver le bonheur. Les sages, au contraire, se purifient par des actes dévotieux et atteignent
bientôt l'Absolu. Celui dont les actes sont imprégnés de dévotion, l'âme pure, maître de ses
sens et de son mental, est cher à tous, et tous lui sont chers. Bien que toujours actif, jamais il
ne tombe dans les rets du karma.

VERSET 6

Bien qu'il voie, qu'il entende, qu'il touche, sente, mange, se meuve, dorme et respire, celui
dont la conscience est purement spirituelle sait bien qu'en réalité, il n'est pas l'auteur de ses
actes. De cela, il a toujours conscience : lorsqu'il parle, accepte ou rejette, évacue, ouvre ou
ferme les yeux, seuls les sens matériels sont impliqués ; lui-même n'a aucun lien avec ces
actes. De même que l'eau ne mouille pas les feuilles du lotus, le péché n'affecte pas celui qui,
sans attachement, s'acquitte de son devoir, en offrant les fruits au Seigneur Suprême.

VERSET 7

Brisant ses attachements, le yogi n'agit avec son corps, son mental, son intelligence et ses sens
même, qu'à une seule fin : se purifier. Au contraire de celui qui, sans union avec le Divin,
convoite les fruits de son labeur et s'enlise ainsi dans la matière, l'âme établie dans la dévotion
trouve, en M'offrant les résultats de tous ses actes, une paix sans mélange. Quand l'âme
incarnée domine sa nature inférieure, renonce, par la pensée, à toute action, elle vit en paix
dans la cité aux neuf portes [le corps] et n'accomplit, ni ne cause, aucun acte matériel.

VERSET 8

L'être incarné, maître de la cité du corps, n'est jamais à l'origine d'aucun acte, non plus qu'il
crée les fruits des actes ou engendre l'action chez autrui ; tout est l’œuvre des trois gunas.
Jamais l’Être Suprême ne peut être tenu pour responsable des actes, vertueux ou coupables, de
quiconque. Mais l'être incarné ne s'en égare pas moins, car l'ignorance voile son savoir
intérieur.

VERSET 9

Toutefois, quand ce savoir qui dissipe les ténèbres de l'ignorance s'éveille en l'être, alors tout
se révèle à lui, comme par un soleil levant.

VERSET 10

Celui dont l'intelligence et le mental, dont le refuge et la foi reposent en l'Absolu, celui-là voit
la connaissance pure le débarrasser de tous ses doutes ; il avance alors d'un pas ferme sur le

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