Les bonnes qualités, l’attitude juste, le comportement idéal
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Dieu, la Personne Suprême, est source de toute heureuse fortune. Il veille au bien ultime de tous les êtres.

Le Seigneur confère à l’être individuel distinct de Dieu les fruits de tous ses actes, matériels comme spirituels. Par sa nature spirituelle, l’être distinct est non-né. Tant que l’être distinct, que chacun de nous est, demeure impliqué dans l’existence matérielle, ses actes lui sont rétribués, soit en la vie actuelle même, soit en la vie suivante.

Pareillement, le Seigneur tient compte des actes que l’être accomplit dans le cours de sa vie spirituelle et le récompense en lui conférant l’une ou l’autre des quatre formes de libération :

Celle qui permet de vivre sur la même planète que le Seigneur.

Celle qui permet d’avoir les mêmes traits corporels que le Seigneur.

Celle qui permet de bénéficier de la même opulence que le Seigneur.

Celle qui permet de vivre en compagnie du Seigneur.

Le Seigneur confirme qu’Il comble en la vie actuelle les désirs de chacun. Les êtres spirituels incarnés jouissent de la faculté de libre arbitre, et le Seigneur satisfait chacun selon l’usage qu’il en fait. Il va donc du devoir de chaque être humain de vouer une dévotion exclusive à Dieu, la Personne Suprême, pour atteindre la satisfaction de ses désirs. Ceux qui servent Dieu avec amour et dévotion obtiennent d’atteindre la plus haute perfection.

La bienveillance du Seigneur est telle que même si un être vertueux ne parvient pas au stade de dévotion pure et libre de toute souillure matérielle, il lui sera accordé de l’atteindre dans sa vie suivante en renaissant au sein d’une famille aisée ou parmi les dévots du Seigneur. L’être saint vertueux n’aura pas à s’engager dans la dure lutte pour l’existence matérielle, et pourra ainsi achever sa purification. Lorsqu’il quittera enfin son corps, il retournera aussitôt dans le royaume de Dieu, sa demeure originelle, et y demeurera éternellement.

La véritable résurrection, la vraie terre promise, les échanges d’amour avec Dieu, et la magnificence du monde spirituel.

En vérité, la mort qui ne concerne que le corps matériel et non l’âme, est en réalité un changement de corps.

Être pleinement absorbé en Krishna, Dieu, la Personne Suprême, et libéré de toute souillure, de tout désir matériel, sont une seule et même chose.

Tout comme un riche délaisse les objets de pacotille, le dévot de Dieu, sûr d’atteindre le royaume du Seigneur où l’existence est éternelle, toute de connaissance absolue et de félicité parfaite, n’éprouve naturellement aucun désir pour les objets de plaisir matériel, objets au demeurant insignifiants, simples jouets, simples ombres de la réalité, sans valeur réelle durable. Ainsi reconnaît-on celui qui s’est enrichi spirituellement.

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