Les bonnes qualités, l’attitude juste, le comportement idéal
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Le Seigneur dit : « Mieux vaut s’acquitter de son devoir propre, fût-ce de manière imparfaite, que d’assumer celui d’un autre, même pour l’accomplir parfaitement. Par

l’accomplissement des devoirs prescrits, que sa nature assigne à chacun, on n’encourt jamais le péché ».

Vouloir jouir des fruits de nos actes nous contraint aussi à accepter les conséquences qui en résultent.

Le Seigneur dit : « Tu as le droit de remplir les devoirs qui t’échoient, mais pas de jouir du fruit de tes actes. Jamais ne crois être la cause des suites de l’action, et à aucun moment ne cherche à fuir ton devoir ».

Trois facteurs sont ici à considérer, le devoir prescrit, l’action indépendante, et l’inaction.

Les devoirs prescrits correspondent aux obligations auxquelles nous devons faire face tant que l’on subit l’emprise des trois attributs et modes d’influence de la nature matérielle que sont : la vertu, la passion et l’ignorance.

Les actions indépendantes correspondent à celles que l’on accomplit sans tenir compte des instructions que nous donnent les Védas, les saintes écritures originelles et les maîtres spirituels qualifiés.

Et l’inaction consiste à refuser d’accomplir son devoir.

Le Seigneur nous conseille de ne pas emprunter la voie de l’inaction, mais plutôt d’agir en fonction de son devoir, sans s’attacher aux résultats, car celui qui s’attache aux fruits de l’action prend aussi sur lui la responsabilité de ses actes, et doit donc jouir ou souffrir de leurs conséquences.

Les devoirs prescrits peuvent être de trois ordres, les devoirs de routine, les devoirs d’urgence, et les occupations voulues.

Les devoirs de routine seront accomplis selon les normes des saintes écritures originelles et sans attachement aux fruits qui en découlent. Parce qu’il s’agit là de devoirs imposés, les accomplir relève de la vertu.

L’action faite en vue de ses fruits engendre au contraire l’asservissement, et doit de ce fait, être tenue pour fort nuisible.

Chacun a le droit de remplir son devoir, mais nul ne doit jamais agir en vue des résultats. S’acquitter de ses obligations dans un esprit de détachement, c’est avancer d’un pas sûr vers la libération spirituelle.

Chacun doit se prêter au travail correspondant à sa propre nature.

Par exemple, on peut être attiré par le devoir d’un sage érudit, qui relève de la vertu, mais si l’on n’est pas par nature gouverné par la vertu, on ne doit surtout pas imiter le sage érudit dans ses activités, car nous risquons de fourvoyer de nombreuses personnes.

Nous devons agir uniquement dans le but de satisfaire Krishna, Dieu, la Personne Suprême. Tout acte visant la satisfaction personnelle enchaîne à la matière. Voilà pourquoi chacun de nous doit s’engager dans les actes correspondants à l’attribut et mode d’influence de la nature matérielle ; la vertu, la passion ou l’ignorance, spécifique qui marque son existence et ne décider d’agir que pour servir la cause suprême, la cause du Seigneur Krishna.

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