La science spirituelle pure
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D'ordinaire, les gens approchent Krishna en vue de maintenir leur attachement à ce monde."O Seigneur, les entend-on prier, donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien."Éprouvant de l'attachement pour ce monde de matière et voulant y vivre, ils prient pour que leur soient fournis divers biens matériels requis pour le maintien du statu quo. C'est ce qu'on appelle l'attachement matériel. Bien qu'en un sens, le fait d'approcher Dieu pour assurer sa position en ce monde soit un signe de vertu, une telle attitude n'est pas vraiment désirable. Au lieu d'adorer Dieu dans l'espoir d'accroître ainsi notre opulence temporelle, mieux vaut se détacher de la matière. L’accès à la libération passe par le détachement à la cellule familiale et aux biens matériels.

La souffrance naît de notre attachement. Attachés au matériel, nous désirons tant de biens temporels; aussi Krishna nous donne-t-Il l'occasion de jouir de toutes les commodités auxquelles nous aspirons. Bien sûr, il faut aussi les mériter. Méritez-les d'abord, désirez-les ensuite. Imaginons que j'aspire à devenir roi : pour mériter ce poste, je dois avoir accompli dans le passé des actes de piété.

Krishna peut nous donner tout ce que nous désirons, même la libération.

Avant de pouvoir devenir un dévot du Seigneur, il importe d'abord de se purifier de tout attachement matériel. On appelle vairâgya cette condition préalable.

Le renoncement, c’est s’éloigner de son père, de sa mère, de ses frères et sœurs, de sa femme, de ses enfants, afin d’étendre l’amour qu’on leur porte au Seigneur Suprême d’une part, et à tous les êtres sans exception d’autre part. C’est renoncer à son statut social, se détacher de tous ses biens matériels et opter pour le célibat total, afin d’aimer Dieu, de s’abandonner à lui et de le servir avec amour et dévotion. Voilà ce qu’est le parfait renoncement.

Tant qu'on pense"j'appartiens à telle famille, à telle nation, à telle religion, à telle race...", il n'est guère possible de devenir conscient de Dieu. Tant qu'on croit être Américain, Indien, Africain, père, mère, mari ou épouse d'un tel ou d'une telle, on demeure attaché aux désignations matérielles. Je suis une âme spirituelle, alors que tous ces attachements relèvent du corps. Or, je ne suis pas le corps. Voilà ce qu'il faut en essence comprendre. Si je ne suis pas le corps, de qui suis-je le père ou la mère ?

Krishna incarne le Père et la Mère Suprême alors que nous ne faisons que jouer le rôle de père, de mère, de sœur ou de frère. C'est la Nature matérielle qui nous fait ainsi danser en disant :"Tu appartiens à cette famille ainsi qu'à ce pays."

Le paradis, l'enfer ou le retour auprès de Dieu, en notre demeure première - à nous de choisir. Toute personne intelligente pensera:"S'il faut se préparer pour la vie future, pourquoi ne pas faire en sorte de réintégrer le Royaume de Dieu?"

Lorsque notre corps actuel cessera d'être, il nous faudra en accepter un nouveau. Ceux que gouverne la Vertu et qui évitent les principes d'une vie de péché renaîtront sur les planètes supérieures. Même si l'on ne se fait pas dévot du Seigneur, on jouira

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