Paroles de Krishna, Christ, Dieu, la Personne Suprême
Page 26 sur 51

Celui qui toujours se souvient de Moi, le Seigneur Suprême, et sur Moi médite, sans s'écarter de la voie, celui-là, sans nul doute vient à Moi. Il faut méditer sur le Seigneur Suprême en tant qu’Être Omniscient, le plus ancien, le Maître et Soutien de tout, qui, plus ténu encore que le plus ténu, est inconcevable, au-delà de l'intelligence matérielle, et toujours demeure une personne. Resplendissant comme le soleil, Il transcende ce monde de ténèbres.

Qui, à l'instant de la mort, fixe entre les sourcils son air vital et, avec la dévotion la plus profonde, s'absorbe dans le souvenir du Seigneur Suprême, ira à Lui.

Les grands sages du renoncement, versés dans les Vedas (les saintes écritures originelles), et qui prononcent l'omkara (la vibration sonore spirituelle), pénètrent dans l’Être Spirituel Suprême.

Je vais maintenant t'instruire dans cette voie de salut, qui requiert la continence. Car, le yoga (yoga = la pratique de l’union et de la communion avec Dieu) consiste à se détacher de toute activité des sens. C'est en fermant les portes des sens, en gardant le mental fixé sur le cœur et en maintenant l'air vital au sommet de la tête que l'on s'y établit.

Ainsi établi dans le yoga, et prononçant la syllabe sacrée om, suprême alliance de lettres, celui qui, à l'instant de quitter le corps, pense à Moi, Dieu, la Personne Suprême, celui-là, sans nul doute, atteindra les planètes spirituelles.

Parce que constamment absorbé dans le service de dévotion, celui qui se souvient toujours de Moi, sans écart, M'atteint sans peine. Quand ils M'ont atteint, les spiritualistes imbus de dévotion, ces nobles âmes, s'étant ainsi élevés à la plus haute perfection, jamais plus ne reviennent en ce monde transitoire, où règne la souffrance.

Toutes les planètes de l'univers, de la plus évoluée à la plus basse, sont des lieux de souffrance, où se succèdent la naissance et la mort. Mais pour l'âme qui atteint Mon Royaume, il n'est plus de renaissance.

Un jour de Brahma (le premier être créé, et démiurge de notre galaxie) vaut mille des âges que connaissent les hommes, et autant sa nuit.

Avec le jour de Brahma naissent toutes les variétés d'êtres, et que vienne sa nuit, toutes sont annihilées.

Sans fin, jour après jour, renaît le jour, et chaque fois, des myriades d'êtres sont ramenées à l'existence. Sans fin, nuit après nuit, tombe la nuit, et avec elle, les êtres, dans l'anéantissement, sans qu'ils n'y puissent rien. Il existe cependant un autre monde, lui éternel, au-delà des deux états, manifesté et non manifesté, de la matière. Monde suprême, qui jamais ne périt. Quand tout en l'univers matériel est dissout, lui demeure intact.

Facebook

VISITEURS

4115290

Visiteurs en Ligne

4115290





Visiteurs par pays