La science de Dieu, ou science du salut
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Tout comme la nourriture est la vie de toutes les créatures, tout comme Je suis le refuge ultime pour les personnes en détresse, et tout comme la religion est la richesse de ceux qui décèdent en ce monde, ainsi Mes dévots sont le seul refuge des personnes craignant de tomber dans une condition de vie misérable. Mes fidèles dévots accordent les yeux divins alors que le soleil ne permet que la vue extérieure, et cela uniquement lorsqu’il se lève dans le ciel. Mes dévots sont nos véritables divinités adorables et notre vraie famille. Ils sont soi-même, et finalement ils ne sont pas différents de Moi.

Les actes néfastes du matérialiste, et les conséquences qui en résultent.

En vérité, les matérialistes insensés restent incapables de comprendre qu'ils perdent simplement leur temps en s'acharnant à produire des biens matériels, puisque ces derniers sont tous destinés à l'anéantissement sous l'influence du temps. Ce gaspillage d'énergie provient de l'ignorance de la masse des êtres humains, qui n’ont pas conscience d'être éternels et d'avoir une occupation éternelle. Ils ne savent pas que la durée de leur existence dans un corps matériel donné ne représente qu'un éclair dans leur voyage éternel. Ignorant ce fait, ils considèrent cette brève lueur d'existence comme l'unique réalité, et perdent leur temps à améliorer leur situation économique.

Krishna, Dieu, la Personne Suprême dit :

Tout comme une masse de nuages, qui ne connaît pas la force du vent, l'être absorbé dans une conscience matérielle ignore la puissance redoutable du temps qui l'emporte. Quoi que produise le matérialiste au prix de maints tourments et efforts en vue d'un prétendu bonheur, le Seigneur Suprême, sous la forme du temps, le détruit; et c'est pourquoi l'âme conditionnée s'afflige.

Le matérialiste fourvoyé ignore que son corps est temporaire, et que l'attrait pour le foyer, la terre et la richesse, lié au corps, relève également de l'éphémère. L'ignorance seule lui fait croire que tout est durable. Quelle que soit l'espèce au sein de laquelle il voit le jour, l'être distinct (distinct de Dieu) y trouve une forme de satisfaction particulière, si bien qu'il n'est jamais mécontent de sa condition.

L'être conditionné est content de son sort quelle que soit l'espèce à laquelle il appartienne. Egaré par l'influence de l'énergie illusoire qui recouvre sa vision, il n'est guère enclin à abandonner son corps, même s'il vit en enfer, car il se complait dans les plaisirs les plus vils.

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